ven.

01

nov.

2013

Tour du monde, le récap ultime...

"Il y a ceux qui essaient de prévoir l'avenir et ceux qui tentent de le rendre possible"

 

 

Le voici, le récap qu'on préférerait ne pas faire, le dernier, celui qui fait mal, celui qui conclue tout. One to rule them all. Pas facile, d'autant que nous avons pas mal de boulot sur le site pour rattraper notre retard, en cette fin de voyage. On a noté des choses au fur et à mesure, mais il y a fort à parier que d'autres nous viendrons en tête un peu plus tard, quand nous aurons moins la tête dans le guidon. En fait, la fin du voyage n'est pas la meilleure période pour réfléchir, et prendre du recul. Nous avions bien plus de temps pour prendre un peu de hauteur lorsque nous arpentions les pistes de Patagonie, de Nouvelle-Zélande, ou de Bolivie. Surtout qu'aux Etats-Unis, notre dernière destination, la dynamique est telle que vous êtes embarqué dans bien des choses, qui vous dépassent, qui vous excitent...

 

Pendant les derniers jours, ce sont des moments de silence. Le temps s'arrête. On repense chacun aux 12 derniers mois passés. A l'immensité de notre aventure. A ce qu'on a vécu. Au fait que personne ne pourra jamais vraiment comprendre toutes ces émotions, ces moments, cette expérience. On pleure. Moment inhérent à la fin d'un tel voyage bien sûr, inévitable. Processus d'acceptation. Sentiment d'impuissance. Difficile de réaliser que l'on rentre pour de vrai. Le moment est à la mesure de l'entreprise mise en oeuvre depuis 1 an et demi.

 

Heureusement, au fur et à mesure des destinations, des expériences, des moments de vie, des rencontres, des réflexions, des mois qui passent, des chocs culturels, de tous ces moments de vies indescriptibles liés à rien mais qui font tout,  etc... nous avons pris quelques notes, que voilà

 

 

 

Bref, un tour du monde (c'est fou d'écrire ça !), c'est :

 

- Avant tout beaucoup d'émotions. Des bonnes, des moins bonnes, des incontrôlables...

 

- Devoir accepter, sans avoir le choix, que vous serez partiellement incompris, car au delà de nos histoires et de ce qu'il y a à raconter, comment expliquer ce que nous avons ressenti, en positif comme en négatif, dans tous ces moments simples de la vie. Il y a l'histoire vécue, et l'histoire racontée. Ce ne seront jamais tout-à-fait les mêmes, malgré tous les efforts du monde. Seuls ceux qui sont partis comme nous saurons. Il n'y aura alors pas besoin de parler

 

- Apprendre à ne pas maîtriser toutes les situations et devoir faire face (route fermée sur 2 500km en Argentine, shutdown US...)

 

- Voyager est quelque chose qui arrive en général une fois par an pour les gens, mais qui n'a fait que remplir les douze derniers mois pour nous

 

- Faire un tour du monde, c'est, malgré toutes les choses que l'on a vaincues, avoir peur de revenir pour affronter le monde qu'on a laissé, qui donne l'impression de n'avoir pas beaucoup changé

 

- C'est, de manière inattendue, se rapprocher de certaines personnes et s'éloigner de certaines que l'on pensait proches. C'est aussi l'occasion manquée de se rapprocher de certaines autres

 

- Un peu triste de se dire que si l'on n'entreprend pas quelque chose, les années passent dans s'en rendre compte. Cela nous fait bizarre de repenser à notre année, et à celle des autres, chez qui tout est comme avant

 

- Avoir la nette impression que le temps passe bien moins vite que lorsque l'on travaille, pris dans un quotidien qui accélère finalement l'horloge. C'est du coup entendre que pour les autres, l'année est passée vite, alors que le début du voyage nous semble, pour nous, très loin

 

- Après, ne plus regarder la carte du monde de la même manière 

 

- Réaliser que le Népal, c'était il y a un an, alors que c'était le même voyage

 

- Constater qu'un très grand nombre de jeunes voyagent pendant des mois, et parcourent des continents, et que 25% des grands voyageurs partent avec des enfants, pour des mois. Nous ne sommes pas une exception

 

- Les repères calendaires, les saisons habituelles, n'ont aucune importance. Cela perturbe un peu. En avril, nous n'avions pas du tout l'impression d'être au printemps, ou qu'en France, chacun pensait aux beaux jours. De même pour les autres mois, février, juin, août... complètement déconnecté. Pâques n'a pas existé, les jours fériés non plus, le 14 juillet. Tout cela n'a eu aucun impact sur notre vie. Partir en tour du monde, c'est donc quitter les repères temporels de votre culture

 

- En rentrant, c'est par exemple être contents de ne plus avoir : 

• à mettre toujourss les mêmes affaires

• à faire sans cesse les sacs tous les deux jours

• à se sécher après la douche avec une serviette ultra légère de camping pendant un an

 

- Se rendre compte que le Comte de Bouderbala a plutôt raison en disant qu'à "Paris, c'est la seule ville où quand tu dis bonjour à quelqu'un, il te répond : non merci"

 

- Avoir des regrets, comme les innombrables moments où l'on aurait aimé avoir nos amis avec nous, dans les mêmes lieux, les mêmes conditions, les mêmes instants

 

- Vivre des sensations que nous aurions aimé vivre à plusieurs, sachant qu'il est impossible de faire comprendre cette frustration, qui restera très personnelle

 

- Trouver que 4 heures d'avion, c'est court (sensation rencontrée après 7 mois de voyage). Ou que faire 500km, c'est facile, rapide, et que c'est la porte à côté

 

- Vivre une BLE : une Big Life Expérience 

 

- Fred a eu le tour du monde qu'il voulait, comme il le voulait. Un ami qui a fait le tour du monde nous a dit que nous en profitions plus que lui lorsqu'il était en tdm. Fred n'avait pas imaginé que les 12 derniers mois puissent être autrement (variétés des expériences, rencontres etc...). Et Audrey non plus

 

- Rencontrer des gens de tout horizon pendant le voyage, et pouvoir dire qu'on était dans leur pays trois mois avant 

 

- Fasciner les gens dans les guesthouses en disant que l'on est en tour du monde, et que l'on est parti en voyage depuis X ou Y mois

 

- Ne pas se sentir " honteux" quand quelqu'un nous dit que cela fait plusieurs mois qu'il est en voyage, ou dans le pays

 

- Démontrer à pleins de gens rencontrés sur la route qu'un tour du monde est possible, en s'y prenant à peu près correctement et en faisant des choix pesonnels engageants. En gros que c'est moins une chance que l'on pense, mais plus une question de volonté et de choix

 

- S'entendre dire, en listant les pays de notre voyage, que notre tour du monde est parfait (même si cette notion n'a aucun sens dans un tour du monde)

 

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Un tour du monde, c'est bien, car :

- Ca donne envie de faire de nouvelles choses avec les gens qu'on aime
- Ca fait réaliser à quel point certaines personnes comptent pour vous
- Ca prouve que bien des choses sont possibles, que l'on imaginait pas
- Ca permet de comprendre que finalement, tout dans la vie est une question de perspective, de point de vue, de manière dont on imagine les choses
- Ca permet d'avoir fait quelque chose de véritablement exceptionnel dans sa courte vie
- Ca fédère tout un tas de monde autour d'une aventure
- Ca permet d'amener le monde dans les chaumières 
- Ca permet de se sentir libre
- Ca donne le sentiment d'avoir de la chance, même si nous nous la sommes avant tout donnée, que c'est un choix, et rien n'est un hasard, comme souvent 
- Les rencontres du voyage montrent qu'il y a mille manières de faire un tour du monde
- C'est une opportunité fantastique pour les enfants 
que nous avons rencontrés voyageant avec leurs parents 

- Ca permet de comprendre un peu mieux les différentes cultures 
- Ca permet de prendre du recul sur le monde qui nous entoure
- Vous laissez derrière vous les soucis et contraintes de la vie quotidienne

- Ca vous oblige a sortir réellement de votre zone de confort matérielle, intellectuelle...

- Ca permet de vivre la vie que l'on a choisie, pas celle qu'on nous impose, ou généralement que l'on ose pas vivre, par peur, crainte, timidité...
- Ca permettra d'occuper les longues soirées à venir, jusqu'à la fin de notre vie, avec ses enfants, petits enfants, neveux
- Ca peut donner envie à plein de monde de croire en ses rêves, et d'aller les chercher
- Quand on ouvrira un livre de voyage, les photos nous parleront différemment
- Ca permet d'acquérir une pensée plus globale, et moins française, des choses


C'est moins bien parce que :

- Ca donne un peu l'impression que les gens qui comptent pour vous vous oublient. "Loin des yeux loin du cœur"? Pas de notre côté en tous cas, bien au contraire. Ça s'explique sûrement par le fait qu'ils passent une année habituelle, et qu'ils savent que nous reviendrons, alors que nous,  nos seuls repères sociaux, ce sont eux. Pas de nouvelles, donc pas de repères pour nous. Ou l'impression d'être plus seuls que nous pensions finalement, ou moins proches de certains que nous le pensions

- Ca donne envie d'aller partout sans pouvoir le faire

- Le choix de partir et de s'engager, de se remettre en cause, n'est pas simple

- C'est parfois dur d'être en couple sans se quitter plus de quelques heures, quelques fois seulement, pendant 1 an

- Ca vous oblige a reconstruire bien des choses au retour

 

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Le moment qui nous a le plus marqué :

Audrey : peut-être l'arrivée devant le Taj Mahal mais c'est dur de choisir

Fred : nager et caresser des dauphins sauvages pendant de longues minutes en Polynésie

 

Le pays le plus beau :

Audrey : La Nouvelle-Zélande 

Fred : le Chili ou la Nouvelle-Zélande

 

Le pays qui nous a le plus ému :

Audrey : le Cambodge

Fred : le Cambodge

 

Le pays ou les gens sont le plus gentil :

Audrey : le Népal et le Cambodge

Fred : le Népal

 

Le pays le plus fou :

Audrey : le Japon

Fred : le Japon, ou l'Inde

 

Le pays que nous avons le moins aimé :

Audrey : l'Inde

Fred : l'Inde

 

L'expérience la plus étrange, ou folle, vécue :

Audrey : devoir goûter un baby-egg et des larves vivantes

Fred : goûter un baby-egg au Cambodge ou me retrouver dans une cage à requin en Australie

 

La chose que nous n'aurions jamais pensé faire :

Audrey : faire un trek de 12 jours au Népal, et marcher sur un glacier en crampons

Fred : prendre volontairement une araignée géante sur mon bras dans la jungle cambodgienne

 

Le pays le plus difficile :

Audrey : l'Inde

Fred : l'Inde

 

Le pays où nous regrettons d'être allés :

Audrey : aucun

Fred : aucun

 

Le pays où nous regrettons de ne pas être allés :

Audrey : pas de regret mais beaucoup d'autres à vouloir voir

Fred : l'Antarctique

 

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ven.

01

nov.

2013

Quelques petits bouts du monde...

Depuis le début du voyage, nous avions une idée en tête, et nous sommes efforcés de faire le necessaire pour aller au bout, en construisant petit à petit ce projet, qui débarque aujourd'hui sous forme de deux petits films, un pour Audrey et un pour Fred, pour donner un aperçu, une rétrospective partielle, de ce qu'a été ce fabuleux tour du monde... les amateurs des grands écarts d'Audrey ne vont pas être déçus...

 

Enjoy !

 

 

20 commentaires

ven.

01

nov.

2013

Clap de fin

Parce que notre voyage n'aurait pas été pareil sans vous. Si vous saviez à quel point nous aimions lire vos commentaires...

 

Merci à nos parents, nos amis, à ceux qui nous ont rejoints et se sont débrouillés pour se croiser à l'autre bout du monde, à ceux qui ont osé laisser prendre quelques instants pour partager leur ressenti via les commentaires

 

Merci à nos lecteurs, connus ou inconnus

 

Merci à ceux qui nous ont soutenu financièrement

 

Cette vidéo est pour vous tous...

 

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sam.

03

nov.

2012

Aéroport de Bombay

0h40, 10h d'escale, 31°C

rédigé dans l'avion entre Bombay et KTM

Par Fred

Alors on ne connait pas l'Inde, mais on peut dire qu'on vient d'en avoir un petit aperçu.... je vais vous raconter. Avant tout, premières impressions plutôt bonnes. Ca rassure pour notre retour et les presque 4 semaines que nous passerons ici à partir de la mi-novembre.


Pleine nuit, chaleur anormalement lourde et pesante pour nos petits corps d'européens. A peine sortis de l'avion, deux personnes nous attendent avec un panneau sur lequel figure nos noms. Euh, l'option Club Med, on a dit non cette fois ci pourtant, right? Mais que nous veulent ces deux personnes? On comprend vite qu'ils s'interrogent sur nos visas double entrées. Surprise de voir qu'ils sont super informés. Après 10 min de vérifications (on doit expliquer qu'on ne reste pas à Bombay, qu'on fait juste escale, et que nous allons rester dans l'aéroport - ce qui ne sera pas le cas, mais nous ne le savons pas encore...), on nous accompagne vers une aire d'attente. Parait qu'on reviendra nous chercher vers 4h30 du mat'..... finalement, on repart dans les cinq minutes qui suivent. Mais le chef intervient et nous fait signe de nous diriger vers la zone des bagages. On nous avait pourtant dit à Paris que nous récupérerions nos bagages à Kathmandou. Fausse information. Ici, on nous dit qu'il faut les récupérer et les re-enregistrer. Bienvenu en Inde. Le pays où tout le monde veut vous parler pour vous dire tout et son contraire. On récupère donc nos sacs. On cherche ensuite notre direction pour essayer de se trouver un coin et dormir un peu avant le vol de demain matin. On regarde, on va, on vient, on ne trouve pas. On demande. Deux personnes regardent nos billets, se parlent entre elles. On avait repéré leur chemise bleue, avec "Here to help you" dessus. Trois autres personnes arrivent. Ca continue de discuter. Elles semblent toutes d'accord pour nous dire d'aller à la porte A (que l'on comprend 8, car "A" et "eight", ça se ressemble beaucoup ici).

 

On se dirige donc vers le contrôle de sortie (il y a ici des contrôles à chaque coin de couloirs, où l'on doit vider ses poches, poser son sac etc...). Là, on nous indique que notre vol sera un vol intérieur (c'est vrai que le Népal est quasiment une province indienne, ils ne vivent que du trekking et de l'aide indienne). Il faudra  prendre une navette pour aller de l'autre coté de l'aéroport. Ah bon, ok. On procède. On trouve la fameuse navette (après deux autres contrôles, bien sûr). Il est environ 2am. Dès qu'on sort du terminal, une grosse chaleur bien lourde vous tombe dessus. On monte dans le bus. Un indien nous interpelle pour savoir où nous allons. Il veut en fait nous aider, et être sûr qu'on ne se trompe pas. Il nous indique que le premier arrêt sera pour nous. Thanks ! Le bus démarre. On longe les pistes. Il y a beaucoup de militaires, tous armés. Des baraques en plastiques aussi, entourées de barbelés. On dirait des logements pour ceux qui travaillent sur le tarmac. 20 min plus tard (donc assez long), on descend. On entre dans ce terminal réservé aux vols intérieurs. La clim fait du bien. On se sent bien, pas trop fatigués, on aime découvrir tout ça. Se dire qu'on est à Bombay. C'est assez drôle et folklorique pour le moment. On se fait interpeller par un flic (toujours habillé en militaire, ça à l'air d'être un peu la même chose ici). Il nous indique une queue à faire. Après 10 min, au moment du contrôle, la personne nous dit que nous nous sommes trompés, et que notre vol est un vol international. No joke ! "Vous êtes sûr ?". On fait demi-tour. On se dit qu'on va reprendre la navette. On re-demande quand même, à quelqu'un d'autre. Et là, on nous dit que non, nous sommes au bon endroit. On dirait que personne ne sait vraiment. On prend ça avec le sourire, on a le temps. On nous avait prévenu aussi, on n'est donc pas totalement surpris. Je vous passe les détails, mais ça va durer comme ça pendant 45 min. le sous-chef appelle le chef, qui confirme que nous ne sommes pas au bon endroit. On retourne donc vers la navette. Mais ce serait trop facile. Un flic/militaire veut nous aider et vérifier. Pour lui, on est au bon endroit. C'te blague ! On l'amène voir ceux qui nous ont dit de repartir. Ils sont 12 ou 13 à discuter, dans le calme certes, mais personne ne sait vraiment. Du coup, ils nous laissent un peu faire ce qu'on veut. Et on décide de suivre l'avis du chef, qui nous parlait de la porte 8 ("A" en fait), comme ceux du début. Et comment rejoint-on le terminal international, sachant que la navette prise tout à l'heure ne tourne plus entre 2h et 8h ? Soit en attendant la navette du matin (donc dans plusieurs heures), soit en prenant un taxi. On choisit la deuxième option, qui va nous prendre 1H de plus à négocier. Finalement, un deuxième taxi arrive (celui commandé initialement est tombé en panne !). Nous sortons donc de l'aéroport (alors que nous n'avions pas le droit à l'origine) pour rejoindre plus rapidement le terminal en question. Enfin, nous payons 70 roupies pour pouvoir profiter de la climatisation de la waiting area (seule solution car la salle d'embarquement n'ouvre que dans 4 heures). Nous aménageons des sièges pour nous fabriquer un lit de fortune et nous endormons enfin pour quelques heures...

 

Nous prendrons notre avion pour Katmandou avec 1h30 de retard le lendemain matin (en revenant après enregistrement au terminal des vols domestiques, par navette !!!), vers 11h45. Arrivée 3h plus tard. Temps magnifique, et un peu plus frais.


Conclusion : l'Inde, c'est le pays où tout le monde veut vous parler et vous aider, même si personne ne sait vraiment comment. Le principal, c'est d'essayer et de dire quelque chose, même si c'est faux ! Et le pire, c'est que dans norte histoire, tout le monde avait raison ! Enregistrement au terminal international, et embarquement au terminal domestique

 

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sam.

03

nov.

2012

Le jour J - première frayeur

rédigé le 03/11, dans l'avion entre Bombay et Kathmandou

 

Ca y est, c'est le grand jour. Impressions étranges de partir en voyage, mais pas pour aussi longtemps. Reveil matinal en tous cas. Lever 4h30, départ de la maison à 5h30. Un GRAND merci à notre ami Pierre-Yves pour être venu nous chercher et nous avoir emmenés à l'aéroport. Direction Roissy. C'est ce qu'il y a marqué sur notre papier. Et là, première frayeur du voyage: il est indiqué "Terminal W". sauf qu'à Roissy, il n'y a pas de terminal W. Ce serait Orly ? Et le terminal W, le terminal Ouest ? On a déjà fait 30 min de route, presque arrivés, quand on remarque tout ça. Il faut aller vite. Demi-tour ou on continue ? On hésite. On voit Orly en regardant sur Internet via l'Iphone d'Audrey. On décide d'appeler ADP. Mais à 6h et quelques, pas sûr d'avoir quelqu'un. Heureusement, on est chanceux. Quelqu'un nous répond. On donne notre numéro de vol, et la personne nous confirme que c'est bien Orly. Demi-tour illico. On est encore dans les temps. Finalement, on arrive à 6h30 à Orly. On prend notre temps pour dire au revoir à celui qui nous a bien rendu service sur ce coup là. Emotion.

 

On passe l'enregistrement, et arrivons dans les derniers pour embarquer. Petit appel avant pour laisser un message à l'agence de voyage qui prend en charge notre tour du monde. Impossible de ne pas lui faire remarquer que ce n'est pas du tout pro d'avoir indiqué Roissy alors que c'est Orly. Notre interlocutrice a pourtant toujours été pro jusqu'à présent. Espèrons que le récap de nos vols ne comportent pas d'autres erreurs, car autant ce n'est pas trop dur de s'adapter quand on est encore en France, autant on se voit mal savoir quels sont les autres aéroports disponibles à l'autre bout du monde si on se trompait à la dernière minute. Et en même temps, cela fait parti du voyage, et je suis sûr que nous réussirons.....

 

Le vol se passera sans problème, nous dormirons une grande partie du temps.

 

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