J47 - Seaworld

Comme nous l'avions prévu depuis un bout de temps, impossible de venir à San Diego et de passer à côté de Seaworld, le parc d'attractions basé, comme son nom l'indique, sur la mer. Il est principalement connu pour ses spectacles mettant en scène des dauphins, ou des orques, dont le dressage et les chorégraphies sont apparemment fabuleux. Grâce à DQ, abonné à l'année, nous pouvons rentrer gratuitement, et profiter en plus du parking gratuit, ainsi que de places premium, bien placées, réservées pour ces spectacles. Cool ! On économise quand même 80$ par personne. La journée s'annonce bien partie, avec un beau ciel bleu. Le parc ouvrant à 10h, nous nous levons vers 8h30, avec le bruit des avions en phase finale d'aterrissage sur la piste toute proche, pour prendre notre petit déjeuner dans le salon, et lire nos mails avant de lever l'ancre.

 

Le parc, à seulement une dizaine de kilomètres de C Street, n'est pas très grand, mais une journée est tout de même nécessaire pour en profiter pleinement. Dès l'entrée, et l'arrêt pour récupérer à côté un bracelet spécial lié à l'abonnement de DQ, une personne du parc passe avec un grand porc-épic en laisse. Gros, l'animal. Elle l'emmène en fait dans un bâtiment, un peu plus loin, où nous rentrons, sur notre droite, renfermant plusieurs autres animaux : des porc-épics (géants) donc, des grenouilles multicolores (striées ou pas de jaune, bleu, rouge...), indiquant probablement qu'elles sont venimeuses, un grand gecko à la peau claire et aux yeux globuleux, et un varan d'un bon mètre. Sympa. Nous restons dix minutes à faire le tour, au milieu d'enfants en extase. Nous imaginons les grenouilles dans la forêt bolivienne. Nous continuons par la partie "Arctique" du parc, et faisons notre première attraction. C'est un simulateur d'hélicoptère, semblable à Star Tour à Disney, proposant une balade au-dessus du pôle dans un caisson monté sur vérins. C'est moyen, et un poil vieux. A la sortie, un long couloir permet de regarder à travers des vitres des bélugas nager (tout blanc qui ont l'air aussi sympathiques et curieux que les dauphins), que ce soit en les regardant dans l'eau, ou sous l'eau, via une autre vitre qui permet de descendre et de les voir d'autre part, aussi clairement que si vous portiez un masque sous l'eau. Pas très loin, c'est un morse qui nous surprend par sa taille démesurée. En continuant, un (très joli) ours blanc est là, dans son espace ouvert et glacé, semblant appeler des caresses. Seaworld, c'est donc autant un zoo qu'un parc d'attractions. Comme dans tous les autres, l'architecture générale ou les panneaux indicatifs ont un design particulier, en harmonie avec le thème du parc. Le bâtiment d'à côté est réservé aux pingouins. Nous montons sur un tapis roulant, qui passe devant une vitrine où des manchots royaux (les mêmes qu'en Patagonie), et d'autres plus petits, mènent leur vie, marchent sur de la glace, se regroupent, ou nagent sous l'eau pour passer juste devant nous. C'est très bien fait. Nous repensons ici à ceux que nous avons vus en Terre de Feu au mois de Juillet. Clairement, nous ne regardons plus les animaux de la même manière. Nous remarquons du coup de petits détails, auxquels nous ne prêtions pas attention avant, comme par exemple le fait qu'il n'y ait pas de vraies algues dans les énormes aquariums des tortues marines, situées un peu plus loin, alors qu'elles adorent ça, et que c'est parce qu'il y en avait beaucoup que nous avions pu rester une demi-heure avec elles aux Galapagos. Celles d'aujourd'hui sont d'ailleurs plus petites, et plus jeunes. Après les avoir regardées, en nous souvenant que nous regrettions de n'en avoir vu qu'une en Polynésie - espèrant, rêvant, en voir d'autres aux Galapagos - nous empruntons ensuite un tunnel vitré, dans le même style que celui de l'aquarium de Sydney. Celui-là n'est pas très grand, doté d'un tapis roulant, nous permet de revoir des requins à pointes noires, et des requins-citron, semblables à ceux vus en Polynésie, et un ou deux autres aux dents apparentes. Nous continuons notre tour, en passant par un bassin où nagent des otaries, puis des flamands (très) roses, en arrivant devant le grand huit "Manta", qui ne paye pas de mine vu d'ici, mais qui va s'avèrer plus intense que prévu, surtout pour Audrey, concentrée sur sa respiration pendant toute la durée du tour. Ici, tous les panneaux et voix-off sont traduits en espagnol. La population hispanique est nombreuse en Californie, et le Mexique n'est pas loin. Saison oblige, les attractions et les allées sont décorées aux couleurs d'Halloween. Un peu loin, un grand bassin turquoise permet d'approcher des dauphins, en leur lançant depuis le bord un ballon, qu'ils s'amusent à déposer près de vous si vous avez de la chance. Clairement, en les voyant, et après les souvenirs des îles du Pacifique, nous aimons ces animaux. Nous retrouverons cette interactivité et cette proximité dans différents autres lieux, comme avec les raies, elles aussi dans un grand bassin où l'on peut les caresser et les nourrir, ou les étoiles de mer. L'attraction d'après est une descente de rapides, en bouée, le long d'une rivière. Apparemment, ça mouille, pour ce que nous voyons des personnes qui sortent de là. Pas grave, il fait beau, et cela ne va pas nous arrêter. Nous hésitons à nous acheter un poncho, mais à 12$, la question ne se pose même pas. Nous vous laissons voir la vidéo ci-dessous pour nous accompagner pendant ces quelques minutes de fun. En ressortant, nous ne sommes effet pas secs du tout, mais c'était drôle et sympa. Il est alors 13h30, et nous allons du coup déjeuner, en prenant quelques nachos, et un wrap, qui font très bien l'affaire. Nous montons ensuite dans la Skytower, une tour panoramique donnant un aperçu du parc et de la ville, vue de haut.

 

En descendant, nous traversons Sésame Street Bay of Play, le paradis des enfants, avec tout un tas de toboggan et jeux en tous genres. Puis nous avons le temps de rentrer dans un ou deux aquariums et de voir des piranahs, avant d'assister à notre premier spectacle, mettant en scène des orques. Comme prévu, nous avons des places réservées, en plein centre des tribunes, et éloignées des zones susceptibles d'être arosées et mouillées. Heureusement, car ceux assis là vont ressortir complètement trempés, à cause des coups de queue que les orques - de très grosses bêtes - donnent dans l'eau pour arroser le public. C'est trop drôle. Le parc étant bien fait, des séchoirs géants sont disposés autour de l'amphithéâtre. Le spectacle en lui même était intéressant, avec ces immenses animaux capables de sauter haut, ou de suivre une mise en scène et la musique. Chose surprenante pour nous français, avant le spectacle, une annonce est faîte en hommage aux militaires éventuellement présents dans le public, en leur demandant de se lever, pour se faire applaudir. Difficile d'imaginer ça en France. 20 minutes après, nous continuons à nous promener, et après une heure, nous nous installons dans le Blue Horizon Stadium, pour assister cette fois à un spectacle reliant monde aquatique et aérien. Tout d'abord, nous avons droit à un show de dauphins, qui nous plait bien. Passent ensuite au-dessus du public des perroquets, colombes et autres vautours. Dans la piscine qui prolonge la scène, et au-dessus, des acrobates se balancent, et plongent en  musique, en suivant une histoire basique qui sert seulement de pretexte à ce show visuel. Une bonne idée que d'avoir relié ces deux univers, et quel travail dans le dressage des animaux. Déjà qu'il est parfois dur de faire danser des humains ensemble. Nous sortons du théâtre vers 16h30, juste le temps de nous diriger vers la dernière attraction, "Journey of Atlantis", une montagne russe avec une chute assez verticale. Fred ira tout seul, Audrey préfèrant l'attendre. C'était sympa, un peu comme l'attraction de Jurassic Park que nous avions faîte à Universal Studio, à Los Angeles. Il est alors 17h30, soit l'heure de partir.

 

Après quelques embouteillages, nous arrivons chez DQ et Xavier. Là, en regardant nos papiers pour rendre la voiture mercredi matin, et récupérer la prochaine, nous nous rendons compte que nous devions rendre la Nissan ce matin à 10h. Oups ! Impossible de savoir comment nous avons fait cette erreur, mais cela veut dire qu'il faut du coup passer rapido à l'agence de location, heureusement pas très loin, à l'aéroport, pour la rendre au plus vite et ne pas avoir deux journées de plus à payer. Branle bas de combat donc, pour d'abord la vider de toutes nos affaires. Xavier nous propose de nous suivre en voiture, pour nous raccompagner ensuite. A l'agence, tout se passe bien, mêmes si nous avons des frais supplémentaires. Nous voilà par conséquent sans voiture pour la journée de demain. Nous verrons bien ce que nous ferons. 

 

De retour à l'appartement, nous nous changeons, et repartons tous les quatre pour dîner en ville, dans le quartier d'Hillcrest, dans un restaurant vietnamien, très bon, et assez classe. Nous prenons un dessert juste en face, une boule de glace petit format (pour ici), mais que nous avons un peu de mal à terminer. Il est 21h20 quand nous regagnons l'appartement. Vous devinez comment se termine la soirée, à écrire des articles et choisir des photos. Ce soir les yeux de Fred se ferment à 3h30, Audrey l'ayant abandonnée en route. 

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    christiane (samedi, 26 octobre 2013 11:20)

    que de souvenirs pour moi avec ton père !!!!!

  • #2

    alain maryse (dimanche, 27 octobre 2013 08:34)

    Après un début de tour du monde où vous finissiez vos journées les vêtements humides de sueur dans les marches népalaises, voilà que vous terminez encore plus mouillés mais bien plus agréablement dans ce merveilleux parc aquatique.

  • #3

    La Plume de Rosa (lundi, 28 octobre 2013 08:39)

    plait