J29 - Premiers pas dans Vegas

Réveil 9h. La vue de notre chambre donne sur le Mandalay Bay, et sur un petit bout de l'aéroport, situé tout près. A peine réveillés, on cherche sur internet un hôtel pas trop cher, et pas trop mal placé, pour les 3 prochains jours (ce week-end), afin de savoir où dormir après notre checkout prévu demain. Une fois trouvé (nous serons dans un motel juste à côté du Strip, le Super 8), nous descendons nous asseoir dans une sorte de "diner" situé dans l'hôtel, au milieu des machines à sous ou des tables de jeu (sur lesquelles vous tombez à peine sorti de l'ascenseur, et au milieu desquelles sont dispersés des restaurants de différentes gammes, des bars, ou un box-office pour acheter les billets des spectacles prenant place dans les salles de spectacle de l'hôtel) pour prendre un jus d'orange, un café et un bagel cream cheese, ordinateur sous le bras pour trier deux ou trois choses. Les petit-déjeuners ne sont pas inclus ici. Nulle part, d'ailleurs. On ne veut pas trop manger, ni dépenser ce matin, car nous comptons aller au buffet un peu plus tard (la manière la plus économique de manger à Vegas... ils sont grands, bons, et abordables), pour le déjeuner, et utiliser la réduction que nous avons, en tant que clients du Luxor. A notre arrivée, nous avons en effet reçu un ensemble de coupons permettant d'avoir par exemple 10% de réduction au buffet, 5$ de moins à payer pour l'exposition "bodies", que nous irons voir demain ou le jour d'après, etc...

 

Nous allons ensuite dans l'hôtel à côté, le Mandalay Bay. Pour ce faire, nous empruntons des couloirs intérieurs, et les grands tapis roulants permettant de passer de l'un à l'autre. Pratiquement tous les hôtels sont réunis entre eux, et il est rarement nécessaire de descendre dans la rue, ou de sortir. Nous découvrons un nouvel hôtel, un peu différent du Luxor. Là aussi, le coeur de l'hôtel est composé de grands halls où sont disposées les machines à sous et les tables de blackjack, poker, craps, roulettes... ainsi que des restaurants et bars intérieurs, plus ou moins classes. Nous passons au box-office, en face du House of Blues, où Carlos Santana viendra jouer ses plus grands tubes dans deux semaines (nous ne serons plus là... quel regret), pour acheter des places pour un spectacle que nous tenons absolument à voir, celui du Cirque du Soleil, qui présente depuis le mois de mai un show appelé "One", sur Michael Jackson. Entre le talent des artistes du Cirque du Soleil et la musique de Michael Jackson, ça risque de faire mal. Nous irons dimanche soir. Top, on a trop hâte ! Direction ensuite la piscine de notre hôtel. Oui, il fait chaud, et très beau. Malheureusement, c'est bondé. Plus un seul transat de dispo. De toutes façons, après avoir fait un tour, la piscine n'est en fait pas terrible. Un des maîtres nageurs nous indique cependant que nous pouvons profiter de la piscine de l'Excalibur, l'hôtel d'à côté, avec qui le Luxor a un partenariat. Ni une ni deux, nous y allons. Re-traversée du casino, tapis roulant, nouveau casino, à passer dans les allées entre les machines à sous, à regarder quelques personnes jouer, la tasse de café ou la bière posée pas très loin, avec ou non un cigare ou une cigarette d'allumé. Car ici, on peut fumer partout. Mais ça ne sent la fumée nulle part, c'est dingue. Il est 14h50. La piscine de l'Excalibur est mieux, même si un bassin est fermé. Des filles surveillent les clients et sont prêtes à intervenir en cas de problème dans l'eau, assises en haut d'une chaise, façon arbitre de tennis. Elles ne doivent pas avoir grand chose à faire, et se relaient toutes les 30 minutes. Nous trouvons une place au soleil, nous baignons, profitons, puis décidons de changer de place, pour s'allonger sur des matelats plus confortables. En fait, ils sont payants. Notre place précédente étant prise, nous voilà sans transat de libre. Il est 15h05, et nous décidons du coup d'aller déjeuner. En sortant, nous croisons notre première wedding chapelle, un truc bien local. Il faudra que l'on y retourne pour filmer tout ça.

 

Dans tous les hôtels,  des buffets sont disponibles : en général, celui du midi dure de 11h a 16h, et celui du soir, de 16h a 22h. Nous nous installons évidemment à celui du Luxor. Au choix : buffet mexicain, asiatique, italien, salades, produits grecs, desserts, gâteaux, mousses, glaces a l'italienne, boissons non alcoolisés... et tout à volonté. C'est la fête, d'autant que c'est globalement assez bon, même si le décor laisse un peu à désirer. Une heure après, nous sommes encore à table. Les plats du soir viennent d'arriver. Nous pouvons donc en profiter. En plus des pinces de crabe, des crevettes, nous pouvons prendre aussi sushis, maquis, palourdes en sauce, ou commander également les pâtes de son choix, cuites en direct avec la sauce que vous voulez. A 17h, il est temps de remonter dans la chambre, pour se préparer pour ce soir. Au programme, le spectacle de David Copperfield, au MGM Grand, situé presque en face du Luxor. On est excité. Fred l'avait vu il y a une grosse dizaine d'années, et avait été bluffé. Le spectacle est à 19h. Nous partons vers 17h45, pour avoir le temps de prendre un verre avant. En sortant, nous découvrons la ville de jour, pour la 1ère fois. Le New-York Hôtel est coloré, avec son grand-huit toujours impressionnant qui donne sur le strip. On dirait que tout est mieux de jour. Une fois arrivés, nous récupérons nos places, et nous installons au milieu du casino, très classe, dans un whisky-bar feutré. Une demie heure plus tard, c'est l'heure de prendre place. Nous trouvons nos places, en suivant l'ouvreuse, très sympa. Dommage, elles ne sont pas terribles. Nous qui pensions être bien placés, vu le prix payé. En fait, toutes les places au delà des premiers rangs sont au même prix, et c'est sûrement les premiers à réserver qui ont les meilleures. Mais bon, nous y sommes, installés sur une banquettes derrière une table, style cabaret. Le spectacle commence vers 19h10. Le public est appelé à participer à plusieurs reprises (des personnes sont choisies au hasard en lançant plusieurs fois une balle dans la salle...dommage que nous ne soyons pas plus prêts). Nous avons tous un bracelet, et à plusieurs moments, des mots que David Cooperfield devine (la date de naissance d'un spectateur...) apparaissent dessus. Pas mal. Il fait exploser un ballon, gonflé en direct à l'intérieur d'un autre, les deux enfermés dans une boîte, mais surtout fait disparaitre une dizaine de personnes sur scène, qui réapparaissent alors au milieu de la salle (nous croiserons l'une d'entre elles à la fin du show, mais elle a signé un accord pour ne rien réveler). Alors qu'il est dans une boite, il rétrécie pour ne plus mesurer que 80 cm, ou fait apparaitre une voiture sur la scène... même si nous ne le racontons pas bien et rapidement, c'est sympa, notamment les tours les plus magistraux, mais ce n'est pas hallucinant. En fait, contrairement à il y a 15 ans, il joue un peu sur son nom, et il n'y a pas de nouvelles techniques/tours par rapport à l'autre fois. Fred ne découvre donc pas de nouvelles illusions (Copperfield n'est pas un magicien, mais un illusioniste). Il ne fait même plus voler des spectateurs avec lui, comme à l'époque. Il y a aussi pas mal de discours et de paroles, au détriment des tours. Il communique certes bien avec le public, mais tout cela manque un peu d'énergie. On comprend sans difficulté qu'il puisse enchaîner avec un 2ème spectacle. Cependant, les "grands" tours restent toujours bluffants, et font effet, comme celui où sont inscrits sur une photo d'Elvis des mots et nombres donnés par des gens du public, choisis au hasard, alors que la photo est enfermée depuis le début dans un coffre enchainé placé au dessus de la scène. Bref, nous sommes un peu déçus, mais tout de même contents d'avoir pu voir l'un des grands illusionnistes de la planète. Le spectacle a duré 90 minutes. Nous nous demandons si Criss Angel, un illusioniste plus jeune actuellement en spectacle à Vegas, n'est pas meilleur, en ayant plus de choses à prouver. Au MGM, en sortant et en tombant dans l'un des halls, c'est animé. Les gens sont habillés. Les serveuses vont et viennent, pour servir à boire aux joueurs, en petite tenue, les seins mis en avant. Ca sent bon, comme dans tous les hôtels que nous avons vu. Nous prenons quelques photos, mais il est difficile de filmer. Dommage. L'ambiance est sympa en tous cas. Nous avons faim, et partons manger. Mais avant, passons à la réception de l'hôtel, où le grand lion symbole de la MGM trône à l'entrée, à côté des tenues de boxeurs ayant combattus dans la célèbre salle de l'hôtel (les plus grands combats de boxe ont eu lieu au MGM), pour prendre des infos sur un événement se déroulant ce week-end, où auront lieu des cours et démonstrations de cuisine, avec entre autres Robuchon, et un chef japonais, ayant un restaurant ici dans l'hôtel. Malheureusement, tout est complet. Impossible d'assister à l'une de ces conférences, ou à un cours (notamment celui de demain midi, avec le chef japonais). En allant voir au restaurant s'il n'est pas possible d'être de la partie demain (le manager du restaurant, que nous appelons, nous donne le numéro de la personne s'occupant de l'évènement), nous décidons, après être repartis et avoir fait un nouveau tour dans l'hôtel, de dîner dans ce restaurant japonais - "Shibuya" - qui nous rappelle le célèbre quartier de Tokyo du même nom. Nous dinons installés au bar, en discutant avec notre serveur américain très sympa. C'est bon, fin, mais pas incroyable. Vers 23h, les serveurs s'agitent pour vider la salle, et la préparer pour la masterclass de demain. C'est un peu dérangeant, car nous n'avons pas fini notre repas. Nous apprenons par contre qu'une découpe d'un thon  aura lieu ici, par le maître japonais. C'est rageant de penser que cela se fera sans nous. Car ça, c'est quelque chose d'exceptionnel. On imagine déjà le reportage que l'on aurait fait. Mais bon, à 100$ la place, sachant en plus que c'est complet...

 

Une fois la note payée, nous retournons au casino, rapidemant accessible après être passés dans une galerie commerçante, pour jouer un peu (1 ou 2 dollars, aux plus petites des machines à sous, où la mise minimun est de 1 cent). Nous passons un bon quart d'heure à regarder une table de roulette, où un seul joueur joue, concentré. Ici, la mise de départ minimum autorisée pour chaque pari est... de 100$. Notre homme, lui, va jouer et perdre 8000$. Là, comme ça ! En 20 minutes. Il s'énerve lors du changement de croupier, en devant répéter des instructions que le précédent connaissait par coeur, comme lorsqu'il demande de la monnaie, pour avoir par exemple 5 jetons de 100 plutôt qu'un seul de 500. Il part dégouté, en ayant oublié de jouer un chiffre qu'il a joué à chaque fois, et qui tombe à ce moment. Nous retournons vers nos machines de peureux. 0h40. on gagne 2 fois notre mise, à savoir 6$, que l'on encaisse pour les jouer dans un autre casino. C'est la technique des grands joueurs, ils ont tous commencé comme ça ! Nous retournons donc au casino du Luxor. A 2h, nous rentrons nous coucher.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    La Plume de Rosa (mardi, 15 octobre 2013 08:10)

    de