J9 - Lima, centre historique

Dernier jour au Pérou aujourd'hui. Journée de visite du quartier historique. Mais avant, nous terminons la mise à jour du site, ce qui nous prend une bonne partie de la matinée. Nous partons du coup vers 13h30, en taxi, pour monter plus au nord, et atteindre le "square principal", autrement dit la Plaza de Armas, où se trouvent le palais gouvernemental et la cathédrale de Lima. Notre chauffeur est bavard, et content de rencontrer des français. Il nous dépose après 15 grosses minutes en plein milieu de la place, fréquentée par des touristes, mais surtout des péruviens. Il fait toujours aussi gris, et un peu frais. La place, de 1400 m², fut le centre du camp établi au 16ième par Francisco Pizarro, mais aussi celui de l'empire de l'époque. Aucun batiment n'a par contre survécu à l'érosion du temps, mais la statue au centre date de 1650. Nous passons devant le palais du président, où des gardes veillent comme devant Buckimgham (il y a même une relève de la garde tous les jours, à midi, sur le thème de "El Condor pasa"), et allons voir la cathédrale, reconsruite plusieurs fois à cause des tremblements de terre. Le corps de Pizzaro aurait été conservé ici, dans la crypte, des siècles. Cherchant un endroit pour manger, nous nous installons, sur les conseils de notre chauffeur de taxi, dans un bistrot aux allures européennes, "bar Cordano", célèbre pour accueillir tous les présidents au moins une fois pendant leur mandat. L'endroit rappelle les cafés parisiens. Ca s'affaire, ça envoie, dans un décor simple de tables et de chaises, posées sur une surface carrelée, avec d'anciennes photos des lieux aux murs. Le garçon paraît au début efficace, mais ne l'est finalement pas. Nous commandons (jambon de pays, filet mignon qui est loin de ressembler à ce que nous avions en tête, et calamars frits), et sommes servis en décalé. Audrey a fini quand le plat de Fred arrive. Pas grave, l'ambiance est bonne et change des endroits habituels. Puis nous reprenons notre balade, et nous arrêtons au Monastère San Francisco, principalement connu pour ses catacombes, et sa librairie comportant 25 000 ouvrages antiques. L'endroit est grand. Nous suivons différents groupes et guides, et passons effectivement par les catacombes, où des centaines de restes humains sont entreposés et alignés par endroits. Nous y restons 45 minutes, soit bien plus longtemps que nous pensions. Et sans prendre de photo, car c'est interdit. Nous passons dans le parc de la Muraille, pour observer les restes d'une muraille qui encerclait la ville en 17ième siècle. Tiens, un peu partout, des panneaux explicatifs donnent des infos, et permettent d'en apprendre un peu plus. Depuis le temps que nous en réclamions. Mais pourquoi ne font-ils pas ça dans les endroits qui comptent, comme dans les ruines incas visitées cette semaine ? Privilège de la capitale ? Peu importe. Nous quittons la Plaza de Armas, et descendons "El Jiron de la Union", une rue commerçante et piétonne menant à la place San Martin. Il y a beaucoup de monde, des magasins moyenne gamme de vêtements ou de chaussures, ou encore de tatouages. Nous achetons quelques churros, puis vers 18h, après avoir arpenté cette longue rue, nous rentrons.

 

Le taxi nous dépose sur la grande place de Miraflores, afin que nous puissions acheter un ou deux souvenirs. Il fait nuit, et nous sommes obligés de descendre l'avenue Larco assez loin, en direction de la mer, pour retrouver une boutique devant laquelle nous étions passés hier. Sur le chemin du retour vers la guesthouse, déception, le japonais Edo Sushi est fermé (nous souhaitions y retourner pour prendre des choses plus simples qu'hier, et ne pas devoir préparer à manger). Nous passons du coup par le supermarché d'à côté, plutôt fait pour les occidentaux et les péruviens aisés, et achetons un poulet roti et des pommes dauphines. A la guesthouse, nous faisons nos sacs, et discutons avec deux anglais, puis deux brésiliens. Ces derniers adorent la France, et la langue française, qu'ils trouvent chantante et particulièrement belle. Ils sont très enthousiastes, et adoreraient apprendre le français, et venir en France. Notre voyage les fait rêver, et ils nous posent plein de questions. Nous leur montrons des photos de Paris sur l'Iphone, ainsi qu'à la mère de l'un d'eux, qui aime les marques françaises. Nous leur apprenons qu'il est possible de rejoindre l'Espagne avec un train en 4h, allant parfois à 300 km/h. Ils n'en reviennent pas. Puis, une fois que nous sommes allés faire réchauffer notre poulet dans la cuisine et revenons, pour manger dehors dans la cour avec eux, l'un prend la guitare et se met à jouer, notamment deux ou trois choses que nous connaissons, et qui nous rapprochent encore. Lorsqu'ils partent, ce sont deux français en tour d'Amérique latine pendant un an, et partis depuis 4 mois, avec qui nous discutons, et prenons une bière, puisque la bouteille de vin est terminée. Un moment sympa, typique des soirées de guesthouses, à partager expérience et souvenirs, à raconter les projets des uns et écouter ceux des autres, avec toutes les questions qui vont avec. Des moments qui nous manqueront sûrement une fois rentrés. Un peu fatigués, nous rentrons finalement nous coucher vers 1h30 du matin. Comme souvent, ce soir, la tranche de vie, le moment, l'ont emporté sur la raison.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    La Plume de Rosa (mardi, 27 août 2013 08:08)

    et