J1 - Road trip sur l'Altiplano... c'est parti

Bye bye Chile, hello Bolivia. Départ de la guesthouse à 7h45, quand le minivan vient nous chercher alors que nous attendons dehors avec nos sacs prêts à être chargés. Il fait beau, mais un peu frais. Personne dans la petite rue en terre, à part un autre voyageur attendant comme nous une navette. Avant de rejoindre la frontière avec la Bolivie, nous passons chercher 4 français, avec qui nous allons passer les trois prochains jours. On espère qu'ils vont être sympas. Quand Clément, Antoine, Max et Clémence montent, dix minutes plus tard, nous sommes soulagés. Les deux premiers sont en tour du monde, celui d'après est un de leur pote qui les a rejoints, et Clémence une étudiante qui les a rencontrés il y a quelques jours et a décidé de les suivre pour visiter l'Altiplano bolivien. Ils ont l'air sympa et marrants. Ca devrait donc bien se passer.

 

Direction la frontière, derrière les montagnes qui entourent la ville. Nous mettons 20 grosses minutes à la rejoindre, en prenant un peu d'altitude, et en ayant une belle vue sur le désert d'Atacama, que nous laissons derrière nous, en roulant sur la seule route coupant au milieu de rien, dans un paysage semblable à celui des derniers jours. C'est un peu fou quand même ce décor. Nous allons nous faire la même réflexion, sans le savoir, d'ici à notre arrivée à Uyuni, en Bolivie, dans trois jours. Une superbe aventure est en train de commencer. Mais pour l'instant, tout le monde est silencieux, à terminer sa nuit. Le chauffeur salue de la main, d'un geste bref, une petite statue catholique en bord de route, sans que personne ne le remarque. Nous nous dirigeons vers un nouveau pays. Au bout de la route, un poste frontière semblable à ceux empruntés en Argentine. Nous descendons, faisons la queue en attendant que notre passeport soit tamponné. La route continue à filer vers le désert. Nous remplissons un document administratif, et attendons de pouvoir repartir. Une heure passe. Une autre demi-heure passe, sans savoir ce qu'il en est. Nous attendons dans le minibus, à discuter et à faire connaissance. Notre premier sentiment est confirmé, ils sont sympas. Enfin, nous pouvons partir, après être allés demander si tout allait bien (mais oui, il fallait juste attendre on ne sait quoi...). Nous mettons une heure de plus à atteindre le poste frontière bolivien. Pour y arriver, nous continuons à parcourir cette route, qui tourne autour du volcan Lycancabur (celui que nous voyions de San Pedro), s'en rapproche, file au milieu de cette nature dépouillée, en montant peu à peu jusqu'à 4400m, où deux barraques servent de poste frontière. L'altitude ne se fait pas sentir, mais l'absence de végétation et le sol rocailleux sont caractéristiques de ces hauteurs. Le vent est fort, et la température a baissé. C'est le moment où nous changeons de véhicule, découvrons notre 4x4 "Dakar" et faisons connaissance avec notre chauffeur, Alberto. Nous présentons de nouveau notre passeport à l'homme chargé de nous laisser entrer en territoire bolivien, qui demande aux résidents américains de payer une petite somme supplémentaire sans comprendre pourquoi. Nous aidons Alberto, debout sur le toit du Land Cruiser à attacher nos bagages, et partons. Audrey est devant, trois personnes juste derrière, et deux autres sur les sièges du fond. L'aventure peut commencer.

 

Pendant deux jours et demi, nous allons parcourir le parc national Edouardo Abaroa (7 147 km²) en roulant à travers l'Altiplano bolivien souvent sans routes dessinées, à prendre des chemins invisibles et hasardeux faits de terre, de cailloux, de graviers, de sable ou de sel, à rouler pendant des heures, avec des arrêts réguliers sur des points de vue superbes, qui vont tous être différents dans leur style et leurs couleurs. Nous n'allons pas rencontrer beaucoup de monde. Parfois, un ou deux 4x4 dégagent une traînée de poussière au loin, entre deux sommets, volcans, ou milieu de grandes étendues plus ou moins planes, mais toujours désertiques. D'autres fois, ce sont ces même véhicules qui nous suivront, ou avec qui nous partagerons une dizaine de minutes, à rouler en tandem, séparés d'une vingtaine de mètres, dans une ambiance de rally, sécoués par l'aspérité de la piste, ou par les chemins escarpés que seul un tout-terrain peut prendre. Par moments, la neige ou la glace obligeront Alberto à faire de grands détours pour trouver une manière de passer et de poursuivre vers le refuge de ce soir, ou celui de demain. Nous serons toujours entre 3800m et 4900m. Les décors vont régulièrement changer, et alterner entre lacs verts ou bleus, piste en rocaille ou en terre cuite, sommets sombres et enneigés ou aux couleurs rouges et beiges, terrains vallonés ou plaines immensément plates...

 

L'Altiplano (plaine d'altitude) est, après le Tibet, la plus haute région habitée du monde. Situé entre l'Argentine, le Chili, le Pérou et la Bolivie, la majeure partie se situe dans ce dernier pays. Crêtes montagneuses de volcans actifs, sommets chauves, steppe où les arbres sont inexistants, troupeaux épars de vicugnas, touffes blondes d'herbe sèche et dure balayée par des rafales de vent, ou mer de cailloux sombres formant des plaines désolées... voilà à quoi ressemble notre décor. Solitude et silence, tels pourraient être les maîtres-mots de cette région que nous découvrons. Abritant des richesse minières que les espagnols se sont appropriées en réduisant à l'esclavage des dizaines de milliers d'indiens, il ne reste aujourd'hui rien de tout cela, sauf à Potosi (notre prochaine destination), ville la plus peuplée du continent au 17ième après Mexico, et première source de richesse des espagnols à l'époque. Les mines de cette ville, surnommées "les boutiques de l'enfer", ont vu périr 8 millions de vies à cause des conditions d'extraction, qui n'ont pas changé en 300 ans. Nous espérons pouvoir les visiter dans quelques jours, au risque - selon le Lonely Planet - de respirer quelques particules nocives, et sans aucune règles de sécurité à l'intérieur de la mine.


Il ne fait pas très chaud, autour de 12°C, à cause du vent, qui souffle fort aujourd'hui. Nous n'avons pas de difficulté à respirer. Pour prévenir un éventuel mal des montagnes, nos amis machent quelquefois des feuilles de coca, en les coinçant contre la joue, pour libérer la substance qui permet de lutter contre l'altitude. Audrey essaie. Après quelques minutes de routes à travers ce "rien", nous arrivons dans un petit regroupement de maison servant d'entrée dans le parc national. Nous payons le droit d'entrée, 15 euros par personne, et nous installons dans une pièce adjacente pour prendre un petit-déjeuner, que Alberto a préparé. Il y a du pain à profusion, du thé, de la confiture, du dulce de leche, ou bien du maté de coca, du chocolat chaud... ils ont l'air de bien faire les choses chez Estrella del Sur ! Une fois tout cela avalé, nous remontons dans le 4X4 pour avancer un peu, mais descendons rapidement pour faire une petite marche de 10 minutes autour de notre première lagune, la "Laguna blanca", qui porte bien son nom aujourd'hui puisqu'elle est quasiment gelée. Avec le vent, elle prend néanmoins, à quelques endroits, des tons vert émeraude et bleu pâle. Ce n'est pas ici que nous pourrons croiser des flamands roses, pourtant nombreux dans l'Altiplano. Nous prenons quelques photos, panoramiques ou pas, et ne restons pas très longtemps, à cause du froid et du vent. Cette première lagune (semblable à un lac) nous donne une idée de la désolation des lieux et de la nature, brute, livrée à elle-même, dans laquelle nous sommes, à 4100m. Le désert d'Atacama règne plus au sud. Nous sommes entre deux no man's land. Nous repartons, avançons, et arrivons à 11h40 sur un lookout, face à la Laguna Verde, aux abords blancs, devant le volcan Licancabùr, dont nous contemplons le versant opposé à celui visible depuis San Pedro. L'endroit est aussi perdu que le précédent. L'eau est toxique à cause de certains minéraux présents, comme le cuivre, ce qui explique l'absence d'animaux aux alentours. Un autre 4x4 arrive, avec quelques touristes comme nous à l'intérieur, au moment où nous repartons. "Jaku" ("on y va" en quechua). Alberto met le poste en marche, et de la musique bolivienne se fait entendre. Les montagnes ou volcans autour, aux sommets blanchis par la neige, sont normalement jaunes, à cause du soufre, qui était auparavant exporté. Aujourd'hui, c'est terminé, à l'exception du "borax", une matière dont nous ne comprenons pas l'origine, et qui explique la couleur blanche de certaines lagunes. La voiture avance doucement, mais jamais à plus de 40, à cause des pierres et des trous. Beaucoup de poussière se dégage de l'arrière du véhicule.

 

Un peu après midi, nous atteignons le "Paso del Condor", un lieu où les condors sont souvent présents (mais pas aujourd'hui). Les montagnes à notre droite sont une frontière naturelle avec l'Argentine. A partir de ce moment, d'un coup, les couleurs changent complètement, et sont bien plus nombreuses. Des variations de marrons, de jaune, de beige et de blancs apparaissent, la piste est désormais en sable, et quelques petites dunes se dévoilent, comme celle sur laquelle de grosses roches volcaniques reposent, comme tombées du ciel. Elles s'appellent d'ailleurs "Roches de Dali", en référence au peintre, car le décor évoque certains tableaux du maître, qui n'est pourtant jamais venu ici. Nous regardons le paysage défiler, les yeux ouverts, un peu serrés les uns contre les autres dans le véhicule, qui file tout droit avec pour seuls répères, quand ils existent, les passages d'autres engins des jours précédents. Enfin, une demi-heure après, nous arrivons à la Laguna Polques, un endroit aux contours très volcaniques, avec des traces de sels ou de soufre, et dont les eaux sont chauffées par une source géothermique, permettant du coup de prendre un bain à 37° par 4400m d'altitude. La vue est superbe, avec des mélanges de jaunes, blancs, bleus (dont celui du ciel). Contrairement à l'autre fois, nous n'hésitons pas, et nous mettons à l'eau dans l'espace naturel aménagé. Nous avons froid, surtout aux mains, mais tant pis, l'occasion est trop belle, et presque unique, à cette altitude, dans ces conditions. Nous avions anticipé le coup en regardant le programme du séjour, et avons notre maillot de bain sur nous. D'autres personnes sont dans l'eau, et nous incitent à venir. Nous y allons, et - surprise - avons du mal à rentrer tellement c'est chaud. Cela nous brûle presque les pieds. Mais après quelques secondes, nous sommes dedans, assis, car il y a peu de profondeur. C'est quand même un peu fou de savoir que l'eau est chauffée naturellement. Nous prenons donc un bain en pleine nature, en regardant le décor autour. C'est du coup à nous d'inciter d'autres personnes à venir se baigner. Nous restons comme cela une dizaine de minutes, dans ce onsen inaccessible et extraordinaire. Nous sortons, en nous séchant et nous changeant le plus vite possible, à côté de tout le monde, et allons faire quelques pas à côté du lac juste à côté. Nous repartons vers 13h15. Un superbe arrêt, qui change en plus des lookouts classiques. Nous baigner comme ça, après le trajet en 4x4, et avant de repartir pour nous enfoncer encore plus dans l'Altiplano et voir de nouvelles choses, est génial.


La route continue, et après 45 minutes, nous arrivons dans une zone pleine de fumerolles. Nous sommes sur un point haut, à 4870m d'altitude. Cette fois-ci, nous découvrons des trous desquels s'échappent des fumées plus ou moins toxiques, comme les "geysers" de San Pedro, ou ceux de Nouvelle-Zélande. Ceux d'aujourd'hui sont un peu plus impresionnants, plus difficilement accessibles, et fument un peu plus, au milieu d'une terre rose, beige ou jaune. Aucune barrière de sécurité n'est installée, l'endroit est laissé dans son état le plus brut. Nous tournons autour, en regardant curieusement, et en évitant d'être face aux fumées. Une forte odeur de soufre traine en effet dans l'air. Une mare de boue grise bouillone à droite. Un peu plus loin, d'autres "geysers", artificiels ceux là (exploités par la compagnie d'électricité nationale, en partenariat avec une société japonaise pour apporter de l'énergie à cette région du pays), laissent sortir un peu plus verticalement une trainée de fumée. Il est 14h. Nous repartons, redescendons progressivement vers 4400m, en sortant de la piste quelquefois enneigée et couverte d'un mètre, en faisant quelques détours pour nous frayer un chemin, où suivre une autre voie. Ca secoue, et c'est rock-n-roll. A 14h40, nous apercevons la couleur rouge des lagunes colorées d'assez loin. Nous y reviendrons tout-à-l'heure. Mais avant, nous continuons pour rejoindre l'endroit où nous allons dormir ce soir et déposer nos bagages. Cela prend un peu de temps, car les distances sont longues, et les échelles différentes des repères habituels. Ces kilomètres sont particulièrement jolis. Nous déchargeons nos bagages, et découvrons le dortoir qui sera le notre ce soir. Nous repartons rapidement, traversons une grande plaine, pour rejoindre les deux lagunes colorées. On ne dirait pas, mais il est déjà 16h. C'est de nouveau assez impressionnant. Le lac est d'une couleur rouge terre cuite, à cause de la présence de micro-organismes. Nous arrivons par le haut, laissons le 4x4 pour nous balader à pieds et descendre le long du rivage, dont les herbes sèches forment une bande jaune tout autour, et regarder de plus près les flamands roses, nombreux, regroupés au milieu. La terre, blanchie par les minéraux volcaniques, est spongieuse, molle, et devient noire et dure dès que l'on s'éloigne de quelques mètres du bord. Tout cela forme un tout étrange, que nous n'avions jamais vu. La nature est clairement pleine de surprises, et souvent dans des endroits reculés, où l'on imaginerait pas ce genre de choses. Etre au coeur d'une région volcanique y est sûrement pour beaucoup. Nous faisons un long tour, puis regagnons la voiture, pour revenir en arrière, et arriver là où nous allons dormir ce soir, dans un petit lotissement (qui doit être le seul sur des dizaines de kilomètres à la ronde), le Pernocte Hostal Huayllajara. Le confort est limité, comme indiqué sur notre feuille de route. Nous retrouvons le dortoir pour six, à côté d'autres étalés le long d'une cour intérieure rectangulaire, et découvrons peu après qu'Alberto a préparé un petit goûter, nous permettant ainsi de nous réchauffer un peu, bien que la nuit tombe peu de temps après, comme la température. Une radio est là, avec un micro autour duquel s'amuse une bolivienne quinquagénaire et très typée, et deux autres personnes, tenant l'établissement, qui n'arrêtent pas de répèter "Hola" sans que personne ne réponde distinctement malgré quelques phrases prononcées de temps en temps en retour. Fred, intrigué et amusé, va voir au bout d'un moment et s'empare du micro pour saluer d'éventuels auditeurs altiplaniques, avec des "Hola" bien forts, semblables à ceux des minutes précédentes. Quelqu'un répond, et répète "americano ?", bien que Fred s'efforce de dire "Frances" à de multiples reprises. La bolivienne arrive, et rigole avec lui. Une initiative rigolote qui fait rire tout le monde dans le préaut. On imagine le jour où ils auront skype ! Du coup, Fred a une nouvelle copine avec qui il rigolera de nouveau ce soir. En buvant de l'eau chaude dans laquelle nous laissons tremper des feuilles de coca, nous jouons tous les six à un jeu de cartes (celui acheté à Melbourne, "backpackers"), en apprenant les règles. Il est rapidement 19h. Nous mettons la table, avec d'autres groupes arrivés un peu après nous, et dinons. Bonne surprise, Alberto nous apporte une bouteille de vin. La soupe est bonne, comme les spaguettis bolognaises qui suivent. Par contre, il fait froid. La température du hall doit avoisinner les 7°C. Nous rejouons tous ensemble, et allons nous coucher vers 22h, juste après être allé voir un ciel sans lune et parfaitement dégagé, qui vaut clairement le coup à cette altitude, dans cet hémisphère, et dans ces conditions dénuées de toute lumières extérieures (et malgré celles du bâtiment, pas encore éteintes). Nous nous installons tous dans le dortoir, certains ayant sortis les couvertures de survie. Le lit semble agréable, et les couvertures épaisses, mais tout cela n'empêchera pas d'avoir froid, notamment à cause d'un essai avec le duvet et les couvertures infructueux. On sait maintenant qu'un duvet ne sert pas beaucoup s'il est complètement ouvert pour servir de couverture, même s'il est glissé dans le lit. Nous dormirons mal, ne trouvant pas le sommeil, n'étant pas à l'aise, ou ayant le nez qui n'arrête pas de couler, quand il n'est pas bouché, pour Fred. Audrey n'a pas eu trop mal aujourd'hui, mais la douleur se réveille à ce moment, apparemment à cause des crises de rires que nous avons eues tous ensemble dans la demi-heure précédente.

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 8
  • #1

    rosa la plume (jeudi, 08 août 2013 08:07)

    Après les trajets en bus confortables, des heures en 4x4 "tape cul" vous font connaitre la réalité des transports andins..... vos fessiers vont se raffermir !

  • #2

    La plume de Rosa (jeudi, 08 août 2013 08:56)

    plus

  • #3

    CHRISTIANE (jeudi, 08 août 2013 10:15)

    j espère qu audrey va aller mieux c est vraiment long!

  • #4

    Lolo (jeudi, 08 août 2013 14:00)

    Fred et Audrey, voici quelques explications sur le borax.
    Le borax est une espèce minérale de formule (Na2B4O7•10H2O). C'est un minerai de bore appelé aussi tétraborate de sodium décahydraté ou borate de sodium. Le minerai de borax se trouve généralement à l'emplacement d’anciens lacs asséchés (où l'eau s'est évaporée). L'extraction du minerai se fait après broyage. L'ensemble est mis en présence d'eau à ébullition. Le borax passe en solution et est ainsi séparé de la gangue insoluble. Il est récupéré par évaporation de l'eau, cristallisation avec 5 (pentahydraté) ou 10 (décahydraté) molécules d'eau puis centrifugation. Les produits sont ensuite séchés dans des fours tournants.

  • #5

    CHRISTIANE (vendredi, 09 août 2013 10:17)

    j ai essayé de lefaire à la maison mais sans succès!!
    co blog est une vraie encyclopédie!!! c est super!on est vraiment entre gens cultivés!hi hi!
    bravo et merçi lolo

  • #6

    Sandra P. (vendredi, 09 août 2013 11:26)

    Ça donne envie ces photos!

  • #7

    François P. (vendredi, 09 août 2013 19:41)

    C'est vrai que ces photos sont (encore une fois) très jolies. Je ne vois pas comment vous pourriez faire un best of de moins de 100 photos. Ça va être compliqué de montrer tout ça à tout le monde à votre retour...

  • #8

    Fred (dimanche, 18 août 2013 07:39)

    Magnifique ! Superbes couleurs et quelle experience. D accord avec Sandra, ca donne vraiment envie !
    Sympa aussi l apprentissage du Quechua.