J3 - Huahine - Tour du lagon

Température de l'air : 30°C

Température de l'eau : même pas fraîche

Moment fort de la journée : avoir l'impression que l'eau turquoise tout autour du bateau est pleine de colorant


Réveil vers 7h30, après une première nuit moyenne, sûrement à cause du changement de lit et de la température, à laquelle nous ne sommes plus habitués. En ouvrant la porte du long couloir qui mène à la terrasse, nous découvrons un temps moyen, un peu nuageux, qui nous inquiète un poil. Ce serait en effet dommage de faire le tour de l'île et de ne pas être au milieu de toutes ces couleurs qui font rêver. Nous prenons notre petit-déjeuner, en rejoignant la table du couple helvético-poynésien (elle vient de l'île de Tahaa, pas très loin de "ouahiné", et eux deux viennent depuis 15 ans ici, sur l'île, et surtout chez Guynette), très sympathique. Ils nous parlent de Rangiroa, l'île, ou plutôt l'atoll fait pour la plongée, située dans l'autre grand ensemble d'îles du coin (les Tuamotus - ici, nous sommes dans les îles de la Société) qui apparemment est absolument incroyable de beauté. Il paraît que rien qu'avec un masque et un tuba, vous faîtes attention pour ne pas écraser les poissons, ou bien qu'il faut presque mettre des lunettes de soleil sous votre masque tellement ce qu'il y a sous l'eau vous éblouit... whaou... on ne regrette pas d'avoir choisi d'y aller, et de voir autre chose de la Polynésie. Le Lonely nous avait déjà mis l'eau à la bouche, mais en discutant avec Pascal, un grand sourire s'affiche sur notre visage et dans notre tête.


Une petite camionnette s'arrête vers 8h45 devant la guesthouse, le chauffeur venant discuter avec Laurence, la gérante. C'est notre chauffeur. A l'arrière du véhicule, plusieurs personnes attendent. Nous sommes toujours en train d'avaler nos tartines et notre chocolat chaud. Mais pas de problème, le chauffeur bavard nous dit de prendre notre temps, et d'adopter le rythme polynésien. Bon, on ne va pas faire attendre trop longtemps tout ce petit monde, et nous accélérons le rythme, pour grimper à côté des autres. Il demande à Fred de monter devant, car "il aime bien discuter" et préfère le contact, plutôt que d'avoir l'impression d'être un taxi. Dix minutes plus tard, nous sommes sur le ponton à côté d'une grande pirogue blanche, composée d'une coque principale et d'une plus petite parallèlement installée sur le côté babord. Nous sommes un groupe d'une quinzaine de personnes, accompagné de deux polynésiens. Nous quittons le rivage. Le ciel est toujours gris, et l'eau n'a pas de couleur particulière : un comble ici. Nous sommes du coup un peu craintifs, avons peur d'être déçus, car nous avons en tête un tour dans un décor multicolore et paradisiaque, pas un peu terne comme maintenant. Les nuages en revanche ne sont pas menaçants. Tout va en fait s'arranger dans l'heure qui suit.


Après à peine dix minutes sur l'eau, encore à quelques dizaines de mètres du bord, notre capitaine du jour, avec son collier de fleur sur le cou et son teint bronzé, pointe du doigt une zone à babord, pour nous montrer les dauphins qui suivent le bateau. Nous n'allons pas très vite, mais ralentissons encore le ryhtme. Ils doivent être 10, ou plus, à passer à la surface dans ce mouvement caractéristique, parfois presque tous ensemble, synchronisés. Génial. Ils se rapprochent, et tout le monde est excité. Puis ils s'éloignent, et nous continuons en mettant le cap vers l'est. Nous ferons le tour complet des deux îles (reliées par un pont de 20m de long), en revenant par le côté Ouest. Sur le bateau, nous discutons avec d'autres couples, ainsi qu'avec deux filles du Sud de la France, et un couple d'américains, étonnament pas très ouverts ni sympathiques. La plupart sont en lune de miel. Le temps s'éclaircit lorsque nous arrivons au niveau du petit pont. C'est l'unique passage disponible. Nous passons dessous, en saluant bien sûr les jeunes assis sur la barrière blanche. Des pirogues, sur lesquelles les six ou sept rameurs pagaient en rythme, passent par intermittence. Il faut savoir qu'ici, la pirogue est un sport très pratiqué. Un champion est même originaire de Huahine, et est évidemment connu dans toute l'île. A partir de ce moment, le soleil brillera sans s'arrêter. Les rayons sont d'ailleurs assez puissants, et chauffent dès qu'un bout de peau est exposé, même si un peu moins qu'au Cambodge ou qu'à Singapour. Il doit faire 30°C. L'eau change de couleur lorsque la lumière la transperce, pour se drapper de nuances bleues de toute beauté. A terre, la végétation est essentiellement composée de cocotiers, dont les grandes feuilles se courbent sous le vent, et d'arbres verts, tapissant chaque flanc de la montagne. En discutant avec le second polynésien, installé à l'arrière, Fred apprend que le dessin formé par la ligne de crête forme le visage d'une femme enceinte, que l'on verrait de profil. Nous aurons l'occasion, depuis autre part, de mieux deviner ces formes. L'ambiance générale est détendue, tout le monde est décontracté après le moment des connaissances dépassé. Nous avons fait un arrêt devant les chambres sur pilotis d'un hôtel de luxe (pas nombreux sur cette île très sauvage et préservée) pour prendre à bord un couple de retraités avec lequel nous sympathiserons lors du déjeuner, eux-aussi très sympathiques et agréables. En naviguant et en se dirigeant vers le mileu du lagon, l'eau prend de nouvelles couleurs, de nouvelles variations, en fonction de la composition du fond (sable, corail blanc concassé, coraux) ou de sa profondeur. En faisant varier ses deux paramètres, et en rajoutant la lumière et le sens des rayons du soleil, la nature nous offre à ce moment un visage magnifique, inconnu pour Fred (Audrey trouve cela aussi beau que la Nouvelle-Calédonie), qui frappe votre pupille sans possibilité de résister. Envahi par la couleur, vous êtes impuissant, debout, à détailler l'eau autour de vous, à contempler les changements de couleurs à côté ou sous le bateau, en voyant les cocotiers défiler à 10, 20 ou 30 m de là, et à regarder les quelques maisons, parfois traditionnelles, parfois de luxe, perdues au milieu de nulle part. Aucune urbanisation. Les vagues claquent un peu plus loin derrière la barrière. Nous pensons à bon nombre d'entre vous, et regrettons de ne pas avoir de connexion Internet pour pouvoir au moins mettre l'article d'avant-hier en ligne ce soir ou demain. Nous sommes là et ne pouvons vous en parler, sans parler de pouvoir mettre des photos en ligne (une illusion depuis cette île mal connectée... sûrement une des moins bonnes connexions depuis le départ).


Nous nous arrêtons dans une maison sur pilotis, au milieu de l'eau, pour en apprendre plus sur la culture de perle, et leur fabrication. L'ami de Claude-Marie nous avait expliqué la manière de faire, confirmée par les propos de la personne qui nous présente son magasin, huitre ouverte devant nous pour visualiser tout cela. Apparemment, ici, ils mettent une petite boule ("pas de plastique" dit-elle, sans nous dire de quoi est-elle faîte) sur laquelle le greffon et la nacre vont s'accrocher, contrairement aux propos tenus lors de la conversation à Papeete il y a deux jours (ou on ne nous avait pas parlé de billes synthétiques). Plusieurs manières de faire, plus ou moins authentiques ? Probablement. A vérifier. Nous regardons les perles et bijoux exposés, pas très convaincus, mais simplement pour comparer les prix que nous avons vus dans la capitale. Puis, après la petite demi-heure "commerciale" imposée, nous repartons et faisons un arrêt sur la face Nord-Est, pour faire un peu de snorkeling. Quand vous voyez ce bleu turquoise, lumineux en dessous de vous, votre seule envie est d'aller vous baigner. D'autant qu'elle est bonne. Nous mettons nos masques en nous aventurons au milieu du corail, pas très coloré. Nous avons toujours pieds. Les gros cailloux de plusieurs mètres cubes de récifs ne sont parfois qu'à quelques dizaines de centimètres de la surface. En revanche, le courant est fort, à tel point que nous ne sommes jamais très loin du bateau. C'est drôle car il n'y a pourtant pas beaucoup de fond, mais la mer a été agitée ces derniers jours, et une passe n'est pas loin (une passe est un endroit où la barrière est ouverte, et où les bateaux par exemple peuvent donc passer sans risquer d'abimer le corail et leur coque). Il y a des poissons, parfois jaunes ou aux reflets bleus, mais ce n'est pas incroyable. L'eau est très claire, et le même turqoise s'évade vers l'infini, séparé entre le reflet blanc brillant de la surface, toujours agréable à regarder et à voir onduler, et le blanc crème du fond. C'est donc très beau, mais pas hallucinant en terme de poissons. Le détail qui tue : voir le ciel bleu, le bateau blanc, le turquoise de l'eau dans laquelle vous êtes et les cocotiers verts sur le rivage, tout cela en même temps au moment où vous mettez la tête hors de l'eau, et quitter ce jardin de corail (littéralement le nom de l'endroit où nous sommes auprès des locaux). Franchement, un décor phénoménal, saisissant. Pendant ce temps, nos deux compatriotes du coin joue du hukulélé et chantent, fleur au coin de l'oreille (comme nous tous) et collier à fleurs toujours autour du cou. Nous remontons après une vingtaine de minutes passées dans l'eau. Direction le motu (petite île dans le lagon), à 20 min de bateau, pour aller déjeuner. Ces vingt minutes sont fantastiques, car nous sommes plus au Sud, dans la partie la plus grande du lagon, complètement teintée de bleu. Et pas n'importe lequel. Celui qui fait mal aux yeux. Celui qui vous fait penser qu'ils ont mis du colorant dans l'eau, tellement la couleur est belle, incroyable, magique. Celui qui va laisser penser que nous avons utilisé Photoshop sur nos photos. Celui qui vous fait penser que vous prenez un gigantesque bain de curaçao. Nous en prenons vraiment plein les yeux. Nous nous arrêtons sur une plage, où trois tables de pique-nique sont posées dans l'eau. Il n'y a qu'une ou deux personnes sur cette toute petite île, où aucune infrastructure n'existe. Des coqs trainent autour de nous, en liberté pour chasser les lézards et les mille-pattes (le motu en était infesté il y a plusieurs années), sans appartenir à personne. Les deux polynésiens vont préparer le thon cru à la Tahitienne, en nous expliquant la recette. Mais avant, c'est l'heure de l'apéritif, et le punch ou la bière Hinano sont en libre accès. Franchement, c'est le top. Le moment que l'on vous vend dans les agences de voyage pour vous faire rêver. En maillot de bain, lunettes de soleil, cocotiers et palmiers nains les racines dans l'eau claire, nous écoutons pourquoi il faut tremper les morceaux de thon dans l'eau de mer (pour les pré-saler), comment ouvrir la noix de coco prise par terre, n'importe où tellement il y en a (Fred essaie maladroitement puis y arrive), comment raper la pulpe, comment en extraire le jus, qu'il verse directement sur le thon... bref,  un déjeuner concocté devant nos yeux, naturel, appétissant, convivial, que nous mangeons au son du hukulélé assis les pieds dans l'eau, et entouré de petits poissons, sur le rebord d'une des tables à disposition. L'ambiance est bonne - comment pourrait-il en être autrement - et nous symapthisons un peu plus avec Claire et François, deux jeunes mariés (il y a à peine une semaine) de 28 ans, qui aiment voyager. Nous parlons bien sûr de notre tour du monde, ainsi qu'au couple de retraités que nous mentionnions tout-à-l'heure. Puis nous nous baignons, le ventre rempli, avant  de repartir tous ensemble. Il est 14h.


Nous remontons vers le nord, entre le rivage et la barrière. Très peu de maisons (dont celle de l'homme politique gouvernant la Polynésie, qui a une maison sur chaque île), une seule route, et rien d'autre. De ce côté de l'île, il y a un peu plus de vent, et une très légère houle, malgré la protection de la barrière, à cause de l'agitation en mer ces derniers jours. Nous croisons des kitesurfeurs, dont la voile est loin d'être verticale, fusants sur l'eau, comme celui qui passe tout près du bateau, à toute vitesse et à 2m, pour nous saluer. Nous mettons une petite heure à remonter vers notre point de départ, et nous arrêtons juste avant, pour voir des requins à pointe noire, et autres poissons, nourris par notre pilote et un homme arrivé en jet-ski sur le ponton flottant sur lequel nous accostons. Une pratique qui nous met mal à l'aise. Nous descendons néanmoins dans l'eau, partagés entre curiosité et amertume. La tête immergée, nous tenons une corde, car le courant est fort, et nous déporte très régulièrement, ou nous bouscule sérieusement. Un bout de thon est jeté à l'eau. Les requins, que nous observions déjà depuis le bateau tout autour il y a deux minutes, se précipitent. Ils sont une dizaine, accompagnés par d'autres poissons, comme ceux longs, fins et argentés qui ont l'habitude de se coller sous leur flanc. Le courant nous propulse parfois vers l'avant, et fait que nous sommes proches d'eux, parfois à un mètre. Il y a en a beaucoup, ils s'agitent, et accélèrent quand un morceau de poisson est dans l'eau. Nos pieds ne touchent parfois pas le sol, composé de corail, ou à cause du courant. Audrey est un peu impressionée, Fred moins, plutôt curieux, car il savait que ces requins sont totalement innofensifs, et peureux. Cela dit, c'est quand même particulier de les avoir à côté de vous. Des poissons jaunes passent entre nos jambes, ou à cinq centimètres de notre masque, comme d'autres types aux reflets brillants. C'est déjà beaucoup plus animé et vivant qu'hier ou que ce matin. C'est donc évidemment sympathique d'être là, mais biaisé, et du coup pas vraiment authentique. Nous ne regrettons pas l'ensemble de la journée, mais ne passerons plus par un opérateur proposant ce genre de chose. Trop "piège à touristes", trop peu respectueux de l'écosystème et de la richesse que l'environnement marin constitue pour la Polynésie, trop irresponsable finalement pour nous. L'une des premières fois du voyage où nous ressentons l'impact néfaste, direct, et égoîste de l'homme sur la nature, et de l'industrie touristique, en cautionnant ce genre de chose par notre présence. Bref, une expérience qui nous fait réfléchir, controversée à juste titre, selon nous.


Nous rentrons ensuite sur Faré, la "grande" ville de l'île, et discutons avec nos deux amis polynésiens (ceux sur le bateau depuis le début de la journée) de la vie locale, du surf, et des habitudes. Nous apprenons d'ailleurs qu'est diffusé ce soir un documentaire sur le surf dans le petit restaurant où nous étions hier soir. Cool, nous irons voir. Le bateau nous dépose sur le petit quai devant la guesthouse, que tout le monde connait ici. En laissant le couple de jeune marié français, nous proposons de dîner ensemble demain soir, à leur hôtel, situé pas très loin. Nous discutons aussi avec les deux filles du sud de la France faisant partie du groupe d'aujourd'hui, qui logent elles aussi dans les environs. Nous regagnons notre chambre, après avoir de nouveau discuté et s'être assis avec notre ami suisse pendant 20 minutes, puis prenons notre douche. Ici, la vie locale, l'ambiance, le rythme, les gens, vous font prendre des habitudes semblables à celles des petits village de la campagne française, au décor près. Le vouvoiement n'existe pas, même sans se connaitre. L'île nous plaît, et semble "préservée", sans tourisme de masse, authentique et où vous vivez avec les locaux (surtout ici Chez Guynette, en plein sur la rue, et devenue une institution à Huahine). Sans préjuger des autres îles, mais en ayant lu le Lonely et en ayant nos premiers ressentis, nous sommes surement dans l'environnement le plus polynésien de notre séjour. D'après les échos, c'est le négatif de Bora-Bora. Tant mieux, nous verrons des facettes différentes de la Polynésie comme cela, même si nous ne ferons que les îles de la Société et les Tuamotus, sans connaitre les Iles sous le Vent, les Australes ou les Marquises. Nous ne serons cependant que dans des guesthouses, donc au contact des gens. Et apparemment, celle de Moorea est terrible. Il commence à faire nuit.


Nous passons un peu de temps sur l'ordinateur, assis sur la terrasse sans éclairage, et marchons les 30m qui nous séparent du restaurant d'hier soir, vers 20h, pour dîner et regarder le documentaire de surf dont on nous a parlé. Une seule table est disponible, tout près de l'écran, au milieu de polynésiens, adolescents, enfants, jeunes adultes ou quadagénaires, tous surfeurs (du plus petit au plus vieux... les enfants commentent les vagues sur l'écran comme nous commentons en France les matchs de foot, trop drôle). Nous nous asseyons donc, à l'aise, et indiquons au serveur, en chemise à fleurs, de laisser les enfants à côté de nous, alors qu'il leur demandait de laisser libre la table collée à la notre. Du coup, au milieu des surfeurs locaux (le documentaire reprend en fait les images tournées lors de la compétition ayant eu lieu il y a deux semaines, filmée sur le reef juste en face, où nous regardions les vagues se casser hier), nous buvons une bière, commençons à discuter, à jouer avec les enfants, qui courent autour de nous. Discussion intéressante avec un "ancien" de 45 ans, passioné de surf, avec qui Fred échange des impressions, apprend, écoute, parle de la vague de Tahiti, que "Tonio, ne veut pas surfer car trop dangeureuse" (un des ses amis est mort en la surfant il y a 4 ans), et des manières de faire ici si l'on souhaite surfer. Effectivement, il y a beaucoup de "localism", autrement dit de territorialité. Pas question de venir et d'aller comme ça surfer "leurs" vagues. Il faut parler, faire connaissance, être cool... et avoir le niveau ("la condition" comme ils disent). Tout ce que nous faisons, niveau en moins. On reviendra dans quelques années. Le détail qui veut tout dire ? Pour surfer ici si vous êtes étranger, on vous demande de laisser votre planche en échange (Fred leur demande en effet s'ils achètent leur planche à Tahiti). Nous écoutons aussi les discussions autour, observons etc... très intéressant, nous sommes en plein là où il faut être. Un détail amusant : une assiette de frites arrive pour les enfants, posée sur notre table. Audrey joue avec eux, car certains ne savent pas à qui elle appartient, et n'osent pas se servir. Puis une petite fille, avec qui Audrey joue depuis tout-à-l'heure, lui tape sur la joue, assez fort. Audrey est surprise, mais ne dit rien, sachant qu'il ne faut rien dire aux enfants ici, qu'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent. Bonne réaction, car elle remarque en tournant la tête qu'elle était observée par deux ou trois personnes autour de nous, qui lui font un signe de la tête, un sourire, et le signe de la banane (le poing fermé, sauf le pouce et l'annulaire ressortis). Nous rigolons aussi quand un groupe de trois touristes passent rapidement devant l'écran, au milieu des jeunes ou moins jeunes polynésiens, ne pouvant faire autrement, et arrivant d'un autre endroit à côté du restaurant. Ils semblent timides et mal à l'aise, comme s'ils n'étaient pas à leur place. Cela nous fait réaliser que nous avons la chance de voir la vraie Polynésie, et de cotoyer les locaux, grâce à ce goût du contact que nous cherchons à exploiter depuis le début du voyage. Une superbe soirée. Au final, comme autre part, on devient rapidement potes avec tout le monde. Nous repartons à la fin du documentaire, vers 22h30, et rentrons pour regarder une série. Dehors, à part l'endroit où nous étions, tout est calme et sombre, car tout le monde ou presque est couché.

 

 

 

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Commentaires: 7
  • #1

    alain maryse (samedi, 08 juin 2013 09:10)

    wouahou!!!! on en rêve........

  • #2

    La Plume de Rosa (samedi, 08 juin 2013 12:05)

    FORMIDABLE

  • #3

    Meryem & Julien (samedi, 08 juin 2013 12:18)

    On peut venir ???? (mais sans les requins ! )

    D'énormes bisous...

  • #4

    Marie (mardi, 11 juin 2013 15:27)

    Les couleurs ... Wahou !

  • #5

    Couz - JM (dimanche, 16 juin 2013 14:38)

    Bon bah voila ! j’étais sur que tu allais m'énervé au niveau plongée, c'est fait :) tu pourras maintenant venir plonger avec moi...wait for It...à la piscine de Nogent :) ou il va falloir qu'on reparte rapidos ensemble...non ?

  • #6

    Couz - JM (dimanche, 16 juin 2013 14:42)

    J’oubliais : vous êtes quand même les rois du teasing coté annonce météo :) La bise à vous deux.

  • #7

    Sophie (samedi, 15 août 2020 21:16)

    Waouuuhhhh ... ça fait rêver !
    Sympa la petite chanson au ukulélé :-)
    Je note aussi la qualification d’ « ancien » de 45 ans !!! C’est fou, à notre tour d’être presque des
    « anciens » maintenant :-)