J44 - Ca bosse

Avant-dernier jour en Australie. Ca fait un peu bizarre, et ça sent la fin. Surtout qu'il ne fait pas beau, et que nous savons très bien que nos derniers jours, comme souvent, vont être consacrés à mettre le site complètement à jour avant le prochain pays, faire les sacs, et cette fois-ci passer à la poste. Bref, pas mal de boulot. Après ces 4 journées de plage, on ne va pas se plaindre. Mais il doit bien y avoir 6 ou 7 articles à écrire, encore pas mal de photos à charger, et toutes les vidéos à uploader. Fred sent qu'il ne va pas dormir beaucoup entre ce soir et demain. Nous avons un peu l'habitude. Au final, nous nous rappellerons sûrement ces coups de bourre, ces prises de têtes, cette tension liée au fait que nous voulions que tout soit fini, que le résultat soit là, ce stress caractéristique des fins d'étape. C'est aussi ça le voyage, et la contrepartie de tenir le site comme nous le faisons. Nous devons aussi booker une guesthouse à Christchurch pour jeudi soir, et aimerions planifier un peu plus la Polynésie.


Debouts à 9h, nous partons pour la plus grande bibliothèque de la ville, proche de Martin Place. Juste avant, nous allons récupérer nos sur-sacs, que nous avions donnés à réparer chez une couturière à côté de la guesthouse, suite à nos lanières qui avaient lachées au Cambodge. Le boulot est bien fait, nous verrons si cela tient bon. Nous arrivons à la bibliothèque à 11h, et découvrons en nous asseyant à une table que la connexion est décevante. Les vidéos mettent un temps fou à charger. A la fin de la journée, la première ne sera même pas terminée. Nous nous séparons pour avancer chacun sur un ordinateur. Ca bosse dur. A 13h, nous déjeunons dans l'enceinte, en laissant le PC sur la table avec des affaires pour éviter toute coupure. Fred a un rendez-vous à 14h15 avec un ancien de son école, ayant monté une boîte de recrutement et de business-development. Il laisse donc Audrey, et part en bus un peu plus à l'ouest de la ville. La personne qu'il rencontre, et qu'il avait déjà eue au téléphone il y a plusieurs mois pour prendre des infos, est très sympa. Le contact est facile, détendu, informel. Pendant une heure et demi, il raconte son parcours perso et pro, les raisons et circonstances du tour du monde, ses projets et idées, et échange avec ce presque quarantenaire très smart, à l'eprit vif. Pendant ce temps, Audrey continue à travailler sur l'ordinateur. Il est 16h quand il revient. Nous partons à 19h20, après avoir réservé notre chambre de jeudi soir... dans une ancienne prison, reconvertie en hotel ! Ca va être drôle, et nous pourrons dire que nous aurons dormi en prison une fois (la seule espèrons) dans notre vie. Nous rentrons au Eva Backpacker's Hostel, après être passés chez Domino's pizza, puisque les tarifs sont divisés par deux le mardi. Nous mangeons en discutant avec un allemand en vacances, pilote d'avion chez Lufthansa. Nous continuons ensuite à travailler sur l'ordinateur. Vers minuit, nous conseillons nos 3 amis français sur leur parcours vers le nord du pays, puisqu'ils ont acheté une voiture aujourd'hui. Ils ont la vingtaine. Nous nous revoyons il y a un mois et quelques, quand les rôles étaient inversés, et que nous écoutions ceux ayant parcouru le pays nous conseiller. Marrant. Ils angoissent à propos de certaines choses, n'ont pas pensé à d'autres... des choses qui nous paraissent normales aujourd'hui et ne le sont pas pour eux, comme cela ne l'était pas pour nous avant. Ce qu'ils vont faire, on sait faire. Ce n'était pas le cas il n'y a pas si longtemps. A 2h15 du matin, il ne reste que nous en bas, quand d'autres rentrent de soirée et font réchauffer leur pizza juste à côté.

 

 

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