J40 - Manly

Il continue de faire beau, youpi. Et c'est officieusement décidé, nous n'allons pas louer de voiture, et allons rester à Sydney, pour aussi prendre le temps de préparer un peu la NZ, mais aussi si possible la Polynésie Française. Aujourd'hui, pas question d'être enfermés. Nous allons voir les autres plages de la ville, c'est-à-dire Manly et Dee Why Beach, situées au nord. Il faudra un de ces jours que nous allions aussi à Palm Beach, qui paraît-il est fabuleuse.

 
Réveil à 8h30, préparation des affaires (nous prenons ces derniers temps la serviette supplémentaire que nous a donné la guesthouse, plutôt que les notres, un peu trop fines). Il paraît en plus que la hauteur des vagues va augmenter demain et lundi, Fred veut donc en plus voir cocotémment sont les autres plages pour choisir où aller ensuite, car le spot à Bondi est vite "crowded" (bondé), les vagues n'étant bonnes qu'à un ou deux endroits sur la plage, squattés par tous les surfeurs du coin. Pas génial donc quand tout le monde en même temps essaie de prendre le "swell", ou qu'un surfeur passe à 20cm de vous en glissant.

 
Pour se rendre à Manly, pas de métro, mais le ferry (celui de 11h30, ayant loupé à 5 min près le précédent, à 11h). Bien plus sympa, surtout quand il fait beau comme aujourd'hui. D'abord parce que vous êtes à l'air, dehors, et non sous terre dans un wagon éclairé par des néons, et surtout parce que dès le départ, vous passez à côté de l'opéra, que vous laissez sur votre droite, puis naviguez dans la baie, pour enfin voir l'ouverture vers l'océan au bout de 20 minutes, sur votre droite. Pendant le trajet, au dessus de nous passe un hydravion, et parfois un ou deux hélicoptères. Une fois arrivés, nous prenons une longue rue piétonne menant à la plage, The Corso, bordée de palmiers et de magasins de surf, où nous retrouvons les marques classiques du pays (Billabong, Roxy, Rip Curl, Quicksilver). L'océan face à nous, nous découvrons, moins pour Audrey qui était déjà venue, une plage plus grande que Bondi, mais avec moins de place pour se poser, car moins large. Les vagues ont l'air d'être surfables à peu près partout. Bon point. Ce qui est drôle en Australie, c'est que les endroits pour pouvoir se baigner sont limités à ceux compris entre deux grands drapeaux, disposés à plusieurs endroits. Le reste n'est là que pour les surfeurs. Et des lifeguards utilisent leur sifflet pour demander aux gens se baignant n'importe où de revenir sur le sable. Question de sécurité, car certains courants peuvent être dangereux. Nous faisons un tour, prenons notre temps, nous arrêtons dans les boutiques. Fred trouve un superbe maillot de bain jaune canari pour Audrey, qu'elle essaie. Le top, il lui va parfaitement, et la coupe est terrible. Allez hop, ce sera son cadeau d'anniversaire. Une marque australienne, Seafolly, réputée pour sa qualité. Nous achetons ensuite un fish & chips, dans l'endroit apparemment où il faut aller. C'est vrai que les poissons frais sont exposés en vitrine, et panés sur place bien sûr. Nous prenons à emporter et allons manger notre barquette sur une table à côté de la plage, jamais très loin. Il y a un peu de vent, mais il fait chaud. Nous continuons sur la promenade partant du côté droit, longeant la côte, et arrivons sur une autre plage, toute petite, nommée Shelley Beach. Sur le chemin, un panneau indique que des lézards marins (des Water Dragons) habitent le coin, en demandant de ne pas les toucher au cas où l'on en croise un. Coup de chance, l'un d'entre eux se tient juste à côté, immobile. Nous sommes en fait dans une réserve naturelle aquatique. Plusieurs personnes sont dans l'eau, dont les différents bleus apparaissent clairement en fonction du sol sablonneux ou rocailleux, à faire du snorkeling. Sur la petite plage, des barbecues sont encore une fois en libre service, occupés par un ou deux groupes en train de préparer quelque chose. A côté, un restaurant offre une belle vue sur la mer, dans un cadre presque idyllique, intime, le tout avec une musique live jouée par un guitariste et un chanteur. On n'est pas bien, non mais ? Nous continuons à marcher tranquillement, montons un petit escalier, et tombons sur un petit promontoir donnant en plein sur la mer, sans personne autour, puis un autre point de vue similaire. Nous aurions bien continué la balade dans le parc national de Manly, dans lequel nous sommes sans s'en être rendus compte, mais nous rebroussons chemin à la demande d'Audrey quand Fred aperçoit une sorte d'iguane rentrer dans une faille, au bord du chemin au milieu d'arbres et de végétation dans lequel nous nous sommes engouffrés cinq minutes avant. Nous refaisons donc le chemin inverse, et retrouvons la plage principale de Manly.


Nous croisons alors un magasin de yaourts glacés, comme celui trouvé à Bondi mais sous une autre enseigne, et ne sommes pas assez fous pour passer à côté sans s'arrêter. C'est parti pour un tour des saveurs disponibles, que vous retrouverez dans la rubrique adéquate. Par le plus grand des hasards, nous croisons Flore, qui nous a aperçus depuis la table en terrasse où elle prend un verre avec sa mère, à pourtant 25 mètres de là. Nous nous asseyons donc une petite demi-heure en leur compagnie, à discuter du spectacle et de la Nouvelle Zélande, où elles vont à partir de lundi (quelle coïncidence, nous y serons jeudi, dans la même ville, Christchurch).


15h, nous remontons The Corso pour prendre le bus 159, que nous attendons une éternité, pour aller à Dee Why Beach. Après une bonne trentaine de minutes de trajet (nous n'avons pas dû prendre le plus rapide, même s'il y a des embouteillages, car il n'y a qu'une dizaine de kilomètres entre les deux plages), nous descendons, et marchons pour rejoindre une belle plage, plus sauvage, bien moins fréquentée. La végétation borde la longue trainée de sable, à part au début où de petits restaurants plutôt romantiques forment ce qui ressemble à un début de centre-ville. Dans l'eau, les surfeurs sont là, éparpillés, ne se gênant pas (même s'ils se concentrent sur l'endroit où la vague est la plus haute), mais aucun magasin pour louer une planche. Fred en cherche pourtant, sans succès. Dommage. Tout le monde amène la sienne ici. Cela montre aussi que l'endroit est moins touristique, donc bien plus sympa. Il est plus de 16h30, et nous repartons, car nous pensons aller au cinéma ce soir. Nous ne nous pressons cependant pas, et devons de toutes façons marcher un bon bout de temps pour rejoindre un bus nous ramenant à la city. Entre temps, petit arrêt au Woolworth, pour acheter une ou deux petites surprises que vous découvrirez à notre retour. Le bus est long pour nous ramener. Arrivée à 17h40, après avoir franchi le Harbour Bridge, que nous avons sur bien des photos. Nous descendons près de Darling Harbour, presque au niveau de l'aquarium, et longeons le quai pour rejoindre l'Imax, le plus grand au monde. Nous souhaitons aller voir le dernier film avec Tom Cruise, Oblivion, sorti il y a 2 jours. La prochaine séance est à 21h15, soit dans 2 heures. Banco, cela nous laisse le temps d'aller dîner tranquillement. Nous faisons le tour de ce qu'il y a, et tombons assez rapidement d'accord pour retourner voir le menu du steakhouse que nous avions aperçu la première fois, et à côté duquel nous sommes repassés il y a 20 minutes. Une des dernières occasions de manger du wagyu. Nous nous installons sur une table à la terrasse du premier étage. Il fait 24° et nous sommes en polo. Nous commandons deux belles pièces de viande, mais pas de wagyu, car il est nourri au grain, alors que Fred pensait qu'ils n'étaient nourris qu'à l'herbe, donc naturellement (un boeuf ne mange pas de céréales à la base). Il préfère donc commander un morceau d'Angus élevé à l'herbe, et avoir ce qu'il y a de plus sain, plutôt que de mettre le prix fort et ne pas être sûr d'avoir le top. D'ailleurs, en discutant avec la serveuse (au top en terme de service), il apprend en posant la question que ce n'est pas du wagyu Fullblood (appelé uniquement Kobe beef en Australie, intéressant), mais un croisement entre un véritable wagyu et un Angus. Transparence appréciée. Nous mangeons avec plaisir, après cette superbe journée qui donne le moral.


21h10, nous sommes installés dans la salle, et avons rejoint nos places réservées un peu plus tôt (numérotées, et à votre nom, mais sans distinction de prix selon que vous ayez le meilleur siège ou le plus mauvais). L'écran est géant, et la sensation saisissante. Pendant 2 heures, nous entrons dans une ambiance et une histoire dont nous ne vous révèlerons rien. Quoiqu'il en soit, nous avons bien aimé. Un film un peu différent de certains autres. Nous rentrons ensuite en prenant un coup de métro, à Townhall, et un peu plus vite grâce au raccourci que nous avons trouvé pour moins marcher. Le train arrive juste après que nous soyons sur le quai, et 2 stations plus loin, nous arrivons à bon port. Il est minuit, Fred écrit un article (il souhaite avoir tout fini sur le site avant le départ pour la NZ, dans 6 jours), Audrey fait un peu de tri dans nos affaires pour le prochain colis que nous allons envoyer bientôt, et nous éteignons la lumière sans véritablement savoir l'heure qu'il est.

 

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