J32 & 33 - Coincés à Sydney

Pour l'une des premières fois aujourd'hui, nous ne mettons pas de réveil. De la pluie est en effet prévue toute la journée, et en effet, quand nous ouvrons les yeux, vers 10h30, il fait bien moche et pluvieux. En plus, nous avons le temps, car nous partons d'Australie le 18 avril, c'est-à-dire dans deux semaines, et n'avons pas de planning particulier à suivre d'ici là. On commence donc en douceur, par une douche et un petit-dej, pour se mettre en forme. Le moral est quand même moyen, car nous craignons de rester coinçés à cause du temps. Du coup, comme nous ne pouvons pas vraiment bouger, nous travaillons sur l'ordinateur presque toute la journée. C'est fun Sydney.


Vers 16h30, nous sommes pris par une grosse faim, qui résiste même après avoir grignoté tous nos gâteaux. On se dit qu'il faudrait aller manger, mais vu l'heure, mieux vaut attendre une heure et demi de plus et se faire un dîner. Nous cherchons donc les bonnes adresses du coin, en profitons pour regarder où sont les meilleurs steakhouses de la ville (nous voulons re-manger du Wagyu avant de partir), et jetons notre dévolu sur un bar à vins. A 18h, nous partons. L'endroit a l'air un peu loin, mais nous avons envie de viande et de vin, et le site internet du lieu est prometteur. Direction donc le Gazebo Wine Garden, que nous rejoignons plus vite que prévu, en remontant notre rue, puis en tournant à droite pour prendre la rue principale, puis à gauche de l'autre côté de la petite place publique, où nous apercevons le toit du restaurant, qui nous rappelle les photos vues sur leur site. Il se met à pleuvoir sérieusement. On est donc à 5 minutes à pieds. Cool, surtout avec la pluie. Nous sommes contents de prendre l'air. Nous nous asseyons à l'une des tables disposées autour de la grande terrasse couverte. Fred va discuter avec le sommelier, près des multiples bouteilles exposées pour être servies au verre. Il y a principalement des vins australiens, mais quand même deux français (un Bordeaux et un venant de l'Aude, vendu 11 euros le verre). Les serveurs sont tous très sympas, et le sommelier fait goûter une grosse demi-douzaine de vins à Fred avant qu'il ne choisisse celui qu'il veut prendre. Le moment est agréable, surtout après avoir visité la Barossa Valley il y a presque deux semaines. A table, nous commandons chacun un steack de 350g, de l'Angus (une race américaine bien connue, très répandue et élevée ici, comme vous le savez). Nous discutons avec l'un des serveurs, français, qui nous raconte sa vie ici depuis son arrivée il y a quelques mois, après avoir dirigé le restaurant du 8ième le "Music Hall", où Fred passait devant tous les matins auparavant, et étant reparti d'un peu plus bas en Australie pour gagner en qualité de vie et environnement général. Pour lui, comme pour tous les français que nous avons rencontrés depuis notre départ, il n'est pas envisageable de revenir en France, plus pour une multitude de petits détails que pour une grosse raison politique ou économique. Nous revenons vers 21h, et regardons un documentaire sur le vin que Fred veut depuis longtemps faire découvrir à Audrey, "Mondovino".

Le lendemain, réveil à 10h, petit-dej, puis écriture d'un article. Bonne nouvelle, il ne pleut pas. Apparemment, le seul jour de la semaine dont nous pouvons profiter, youpi. 13h15, nous partons en métro puis en bus pour la plus célèbre des plages de Sydney, Bondi Beach (prononcer Bondaïe beach). Fred a regardé sur un site spécialisé, swellnet.com.au, s'il y avait des vagues. Pas beaucoup, mais suffisament pour s'amuser un peu (en gros, du 1 mètre). Bondi est aussi un quartier du Sud de Sydney, et fait penser à une mini-station balnéaire, avec une ambiance très australienne, ou peut-être californienne. Immédiatement, vous vous y sentez bien. 14h, nous descendons du bus, et regardons la longue plage bordée de verdure, et d'une rue entourée de magasins de sport et de restaurants. Les vagues ne sont effectivement pas incroyables, mais ont l'air de faire l'affaire, un peu comme celles de Torquay la semaine dernière. Avant de trouver un endroit pour louer un bodyboard, nous nous arrêtons manger un burger dans un petit restaurant en bois clair très sympa face à l'eau bleue, en manches courtes et lunettes de soleil. On est pas mal. A 15h, c'est parti pour la location de deux planches et des combi manches/genoux courts. 5 minutes plus tard, nous sommes dans l'eau, qui à notre grande surprise, est très bonne, alors que nous pensions avoir froid avec cette combinaison d'été. Pas du tout, l'eau est à 24°, et il fait 22°dehors. Nous passons 2h30 à essayer de prendre les vagues, avec quelques beaux succès, mais surtout à lutter pour passer la barrière de vagues et se mettre en position correcte. Elles ne sont pas très hautes, à part certaines de temps en temps, mais relativement puissantes. A tel point que Fred repart au magasin chercher les "flippers" (les palmes) compris dans la location, que nous n'avions pas voulu prendre un peu avant. Et dire que les surfeurs, sur leur planche plus grande qui leur permet de mieux flotter au dessus de l'eau lorsqu'ils sont allongés dessus, avancent facilement. C'est un peu rageant, car il n'est pas évident de lutter contre le courant quand on a une partie du corps dans l'eau, comme nous. Cela dit, être dans l'eau, prendre les vagues dans la figure, et être là est très sympa. Il y a beaucoup de surfeurs, surtout dans le coin où nous sommes (et où tout le monde est, car les vagues sont plus ou moins grandes, et cassent plus ou moins bien, en fonction de l'endroit où vous êtes sur cette grande plage). Parfois, l'un passe devant nous en nous frôlant, car tout le monde essaie de prendre la vague, surtout quand une grosse arrive. C'est donc un peu le capharnaüm, mais ca permet de rester à en regarder certains tourner et virer avec style et élégance sur la crête de la vague, car le niveau n'est pas mauvais du tout. A 17h30, après avoir rincé les combis, nous rendons le matériel au magasin, et partons à pieds vers la promenade le long de la côte, partant sur la droite de la plage quand vous êtes face à l'océan. Nous longeons les rochers, et arrivons sur Tamarama Beach, toute petite mais aux vagues puissantes, puis Bronte Beach. Le long de la promenade, beaucoup font leur footing, ou d'autres utilisent les appareils de musculation (sommaires) disposés le long, par endroits, un peu comme les barbecues électriques dans les espaces verts. De beaux appartements donnent face à l'océan, à 20 minutes du centre ville. Ca doit être sympa d'habiter ici.


Nous prenons le bus vers 18h45, alors que le soleil disparaît, jusqu'à Bondi Junction, puis le métro jusqu'à Town Hall dans le centre. Plutôt que de rentrer immédiatement, nous allons dans la deuxième baie de Sydney, plus petite que celle où se situe l'opéra et le Harbour Bridge, à Darling Harbour. L'endroit est bourré de restaurants, disposés en U autour d'un port plutôt vide, mais où se trouve aussi un ancien navire de guerre transformé aujourd'hui en musée, un cinéma Imax, et l'aquarium de la ville. De nuit, avec les buildings en arrière-plan et l'animation générale, la vue et l'ambiance sont très agréables. Nous nous promenons, nous arrêtons de temps en temps regarder un show de rue, comme cet homme qui joue du didgeridoo, et profitons des palmiers et de la température clémente. Nous dînons dans la food-court, hésitons à acheter une crêpe au nutella, mais faisons machine arrière en voyant qu'elle coûte 8 AUD (presque 7 euros), puis rentrons regarder une série vers 22h30. Une belle journée, en espèrant que ce ne soit pas la dernière, après la pluie et la grisaille des derniers jours.  

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    alain maryse (dimanche, 14 avril 2013 08:28)

    ces photos nous font rêver!!!! vivement les vidéos . Quant au resto, trouver seulement 2 vins français 1 de Bordeaux et 1 de l'Aude, ça vous a permis de revenir quelques instants dans le sud de la France.