Comme nous le pensions, hier, nous allons aujourd'hui partir pour Adelaïde. Il faut dire que la proposition de Trévor et de Tiffany nous aide bien, et qu'en plus, nous n'avons pas de réelle raison de rester à Port Lincoln, ou de nous arrêter en chemin. Mieux vaut tracer et être ce soir là bas. Si c'est le cas, nous appellerons Tiffany, et irons dormir chez elle si cela tient toujours. En tous cas, elle avait l'air très contente de pouvoir nous aider. Check-out vers 10h, après une bonne nuit. Les embruns d'hier ont dû peser sur nos yeux. Notre nez est un peu rouge ce matin. Il était sympa, ce petit hôtel, et la ville agréable. Pourvu que nous puissions revenir dans les 12 mois pour, enfin, voir ces bêtes fascinantes. Il fait 20°, et le ciel est couvert. En fait, nous avons froid. Nous chargeons la voiture, partons, et prenons de l'essence, avant d'entamer la route. Pendant deux heures et demi, r.a.s. Une fois arrivés à Port Augusta, nous retrouvons avec plaisir la terre rouge et le désert, pendant une grosse heure. Dès lors, sur notre droite, et en face, nous avons les Flinders Ranges, une chaine de montagne de faible altitude. Nous ne prenons pas le temps de nous arrêter, cela impliquerait d'y passer la nuit, car il y a des marches à faire ici, et rien ne sert de s'arrêter si ce n'est pas pour passer quelques heures à découvrir le paysage.
14h, nous nous arrêtons manger rapidement au Mc Do, et sommes déçus de ne pas pouvoir prendre de sundaes, qui ne semblent pas exister. Tant pis, nous nous rattrapons sur des cônes vanille avec un
coulis caramel. Une heure après avoir repris la route, la terre rouge disparait et des champs de blé et des éoliennes la remplacent. La circulation augmente.
17h30, nous arrivons à Adélaïde. La ville est très calme, mais c'est dimanche. Il n'y a pas grand monde dans les rues. Nous trouvons une place pour se garer en centre ville, et cherchons un
endroit pour nous connecter, et appeler Tiffany avec skype. Après avoir tourné un peu, nous trouvons où nous poser, et lui laissons un message. Nous re-essayons cinq minutes plus tard, et son
téléphone décroche. Elle est ravie de nous entendre, et nous donne les indications pour rejoindre son adresse. Cela nous fait un peu bizarre de nous dire que nous allons dormir chez elle, sans
véritablement la connaître. Direction Charles Street, que nous trouvons facilement, vers 18h, après être passé chez un "Liquor store" pour acheter une bouteille de vin. Sa maison n'est pas très
grande, agencée principalement à l'étage, moderne, récente. L'endroit nous plaît, et elle nous montre la chambre que nous allons occuper le temps que nous voulons. Elle nous présente son chien
Henri. Elle a pris l'avion ce matin, et est arrivée vers midi. Elle ne s'attendait pas à nous voir arriver si tôt, et est très contente. Dîner improvisé, saucisses au barbecue dans du pain, avec
une bouteille de Beaujolais rouge sortie de son placard. Nous discutons tous ensemble jusqu'à 23h. Nous nous lèverons avec elle demain, pour qu'elle nous emmène dans le centre ville en allant au
boulot. Elle travaille au Adelaide Review, un mensuel intellectuel revenant sur la vie de la ville. Elle nous parle de la plage de Glenelg, facilement accessible en tram, où nous pourrions aller
s'il fait beau. Peut-être, nous verrons. Avant tout, nous souhaitons aller à la Library de la ville pour nous connecter et mettre à jour le site, nos premiers articles et nos premières vidéos du
Centre Rouge. Nous avons tant de choses à montrer et raconter...
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Marie (vendredi, 05 avril 2013 22:02)
Sympa ces rencontres imprévues.