J5 - Les 2 en un jour

Lever matinal, avec les premières lueurs, pour partir tôt et faire le tour de King's Canyon. La tente à peine ouverte, pas encore descendus, que déjà une trentaine de mouches nous assaillent. Thé et tartines habituels, préparés dans le coffre grand ouvert où est posé le rechaud, puis départ sans tarder. Fred va beaucoup mieux, tout est rentré dans l'ordre avec la nuit. Le jour est déjà bien lévé quand nous arrivons au parking du site. Nous commençons à marcher à 7h30. King's Canyon, c'est le second "grand" site que nous souhaitons voir dans le centre du pays, juste après Ayer's Rock, que nous devrions atteindre ce soir normalement. C'est un canyon naturel de roche rouge, et l'attraction majeure du parc national de Watarrka. Les parois s'élevent à une centaine de mètres, et tombent à pic. Mais ça, nous l'avons entendu, et pour l'instant, nous ne voyons que le chemin s'enfoncer et monter assez haut. La "Rim Walk" que nous débutons fait 6km, et commence par un tronçon un peu pénible - la montée - et continue ensuite plus agréablement pour faire le tour du canyon par le haut. En fait, cette première partie se passe bien, et est assez rapide. Il ne fait pas encore très chaud, et une bonne partie se fait à l'ombre. A l'entrée, un panneau indique que l'accès au site est fermé à partir de 9h, pour cause de trop forte chaleur (supérieure à 36°). Nous le savions, et avons fait en sorte d'être là assez tôt. Nous avons pris plus d'eau qu'hier, environ 3 litres. Nous parvenons en haut des marches, et sommes maintenant exposés aux rayons, qui chauffent dejà. La roche est très rouge, dure, sèche. En fait, le site était une ancienne mer, il y a plusieurs centaines de millions d'années. C'est drôle comme les choses peuvent changer. Nous découvrons les strates géologiques, et lisons les indications disposées un peu partout pour expliquer des formations minéralogiques ou des formes particulières dessinées par le temps et les éléments. Par exemple, par terre, après trois quarts d'heure de marche, nous voyons des ondulations, signalées par un panneau. C'est en fait le sable d'autrefois qui a conservé ses formes originelles. Car toutes les pierres ici sont en fait composées de sable, mais dont la densité en fait une roche dure, et que l'eau a transformé en ciment. Cela saute aux yeux quand, au hasard d'un détour, nous voyons des pierres cassées à nos pieds et les observons. L'intérieur est blanc et granuleux. Du sable aggrégé en fait. Nous rejoignons rapidement un groupe de touristes, et arrivons sur le gouffre lui-même. Impressionant. Une gorge s'ouvre devant nous, dont les parois sont parfaitement verticales et lisses, et forme une sorte de croissant de lune. En bas, la végétation est abondante, et d'énormes pierres témoignent des éboulements, qui ont du faire un bruit d'enfer, et de l'érosion naturelle. Séance photo obligatoire sur ce point de vue, avec au fond l'immensité du désert et une terre qui change de couleur en fonction des endroits. Est disposée juste à côté une balise de détresse, comme 3 autres situées aux points stratégiques de la marche, pour appeler les rangers en cas de nécessité. La nature est sauvage et dangeureuse, le climat difficile, mais les infrastructures très bien pensées. Nous poursuivons le circuit, et laissons la falaise sur notre droite. Nous arrivons plus loin sur un promontoir naturel improbable, qui s'avance de quelques mètres au dessus du vide, juste accroché sans rien en dessous. Malheur à celui qui sera dessus le jour où il se décrochera. Nous avons à ce moment face à nous une multitude de dômes, comme si des cercles de plus en plus petits étaient posés les uns sur les autres, pour former un ensemble étonnant. Le ciel est comme d'habitude toujours aussi bleu. La beauté de la région, et du canyon, est aussi dûe à ces jeux de couleurs constrastées. Nous aimons, malgré la chaleur. Après avoir fait le tour de ce versant, un escalier nous emmène au fond du gouffre, pour découvrir les palmiers nains, arbres en tous genres et piscines naturelles généralement à l'ombre, sauf entre 11 et 15h quand le soleil est au plus haut. L'endroit s'appelle "Garden of Eden", et est effectivement assez joli. Nous pourrions nous baigner ici, mais préférons continuer. Nous n'en sommes en effet qu'à la moitié du parcours. Un escalier bien pentu remonte en haut de l'autre versant. Nous sommes désormais de l'autre côté donc, et pouvons voir là où nous étions tout-à-l'heure. Les parois sont toujours aussi abruptes, et le sol aussi sec et dur. D'ailleurs, quasiment rien ne pousse ici, même pas dans les failles un peu partout. La marche se poursuit ainsi pendant presque deux heures. Nous arrivons au parking vers 11h. Nous aurons donc mis 3h30, en prenant notre temps pour les vues et les photos. Une belle marche, que nous ne regrettons pas d'avoir faite. Une autre, d'une heure, est possible, mais ce sera pour une autre fois. Nous avons bien fait de privilégier la plus longue, bien plus satisfaisante et gratifiante. Joie d'avoir fait le tour d'un canyon. Le premier du voyage, et de notre vie.


Inutile de préciser qu'à peine la voiture ouverte, nous nous jetons sur la glacière pour boire quelque chose de frais. A cette heure, il fait 40°. La climatisation fait du bien. Nous retournons au King's Canyon Resort, pour prendre une bonne douche, laver nos affaires, dont celles que nous portions ce matin et qui sont maitenant trempées, et profiter des infrastructures du campement avant de reprendre la route. Nous mettons un bout de temps à laver nos tee-shirts, sous-vêtement et pantalons à la main, au savon de Marseille, et étendons tout cela sur les fils disponibles juste derrière les douches communes. Pendant que tout cela sèche, nous préparons à déjeuner. Nous sortons glacière, condiments et autres crudités, et faisons chauffer la poêle pour le reste de viande que nous avons. Après un rapide check, le linge est déja presque sec quand nous terminons de déjeuner. Il fait vraiment très très chaud, peut-être plus qu'au Cambodge mais nous ne savons plus bien. Nous décidons d'aller faire un tour dans la piscine du camping, juste à côté du grand abri ouvert sous lequel nous avons mangé. L'eau nous rafraichit, même si elle doit être à 30°. Pour la première fois de notre vie, nous aurions préféré qu'elle soit plus fraîche. Un comble.


Linge récupéré et totalement sec, nous partons à 15h. Direction Yulara, le site où tout le monde dort pour voir le fameux rocher sacré, Ayer's Rock (ou "Uluru" sous son nom aborigène). Cap plein sud. C'est à 320km, accessible par une route totalement goudronnée, à deux voies, comme de nombreuses empruntées jusqu'à présent. De toutes manières, pour visiter tous les sites que nous avons vus, il n'y a qu'un seul chemin possible, parfois deux, en fonction du type de voiture que vous avez. Pas beaucoup de choix d'itinéraires donc. Autrement, c'est de la terre plus ou moins rouge, de la végétation, et des animaux, sans rien d'autre. Sur le trajet d'ailleurs, nous en rencontrons beaucoup, dont des dromadaires, arrêtés sur le goudron et ne déguerpissant qu'au dernier moment, ou un kangourou, que nous réussissons à filmer. La route n'est en effet jamais protégée par des barrières. Ici, même les animaux appartenant à des fermes sont en liberté, et surveillés par hélicoptères, tracés par gps, tellement les superficies sont grandes. Ce n'est pas pour rien que la viande australienne est delicieuse. Après une heure et demi de route, nous croisons comme tant d'autres fois un troupeau de buffles, sur la gauche, un peu plus loin. Mais cette fois-ci, les choses vont tourner différemment, et nous allons passer à côté d'un accident majeur. Nous ralentissons, levons le pied, et regardons deux ou trois bêtes passer, à une cinquantaine de mètres. Depuis trois jours, nous en avons vues assez souvent, c'est peut-être la dix ou quinzième fois, et nous amusons toujours de les regarder, d'en croiser, puis de repartir. Les bêtes passent, et nous sommes presque à leur hauteur quand elles sont de l'autre côté de la route, sur notre droite, un peu devant nous, en train d'avancer. Nous roulons à environ 70km/h. A chaque fois, les animaux bougent tranquillement quand ils entendent le bruit d'une voiture. La vitre est baissée, comme chaque fois, pour les observer. Sauf que cette fois, au dernier moment, et juste à 20m sur notre gauche, un autre buffle, massif, sort des fourrés, et se met à traverser la route. Nous le voyons au dernier moment, et il se met à courir, comme apeuré et pressé de rejoindre les siens. La voiture est lancée, bien que nous ayons considérablement ralenti par rapport aux 115 km/h habituels et usuels quand la route est dégagée. Cette fois-ci, le choc semble inévitable, la bête est trop proche, et nos trajectoires vont se couper, de manière quasi-certaine. Un buffle, c'est plusieurs centaines de kilos, et nous fonçons dessus. Les choses vont aller très vite, et nous ne sommes plus sûrs de ce qu'il s'est exactement passé dans les trois secondes d'après. Fred, au volant, va réagir par intuition et réflexe. Heureusement, ce seront les bons, et nous aurons simultanément de la chance. La situation est telle que son intuition lui dit que freiner est trop tard, car nous sommes trop proches, et n'aurons pas le temps de l'éviter. Pour lui, la seule solution - mais encore une fois tout cela est de l'ordre du réflexe - est d'éviter la bête, et de changer de trajectoire. Il appuie sur l'accélérateur pour passer avant le bestiau, qui n'est qu'à moitié sur la chaussée à ce moment. Freiner ou tourner à gauche, pour passer derrière, semble difficile étant donné la situation, et la distance insuffisante pour s'arrêter. Coup de volant à droite, en réussissant à ne pas être trop brutal, puis dans la seconde qui suit, sortie de route inévitable sur le bas-côté droit en gravier, freinage - sûrement trop brusque, ou pédale d'accélérateur lachée qui modifie notre inertie - retour sur le goudron, et sans prévenir, double tête queue, qui, de l'intérieur, semble interminable. Nous voyons tout le décor passer et repasser devant nous, nos corps projetés vers la droite par la force centrifuge. Tout cela va très très vite, et le coup d'accélérateur puis de frein (ou encore une fois juste le fait d'enlever le pied de la pédale) ont dû se suivre en une fraction de seconde. Dans nos têtes, il y a eu en gros trois moments : celui où nous voyons le buffle débouler, celui où nous sortons de la route, et celui où la voiture tourne sur elle-même. Pendant ce dernier, nous avons tous les deux peur que la voiture se renverse et fasse un ou plusieurs tonneaux, en sentant que nous ne contrôlons plus rien. Mais non, elle reste sur ses roues. Avons-nous contrebraqué comme il faut normalement le faire, avons-nous au contraire laissé le volant libre ? Impossible de s'en souvenir. Pendant ces trois secondes de terreur, le bruit des roues sur les graviers côté droit, puis des crissements de pneus interminables se font entendre. La voiture s'immobilise, sur le bas côté d'en face et à contre-sens. Nous réalisons que tout va bien, et que nous avons échappé à un choc qui aurait sûrement complètement plié la voiture, et nous aurait peut-être handicapé sérieusement et/ou définitivement, si ce n'est plus. Nous poussons le ouf de notre vie. D'autant qu'à première vue, la voiture n'a rien. Le buffle aurait pu toucher l'arrière de la voiture, et nous faire dévisser, tout comme nous aurions pû ne pas réussir à l'éviter, et le percuter de plein fouet (la pire des situations), ou bien freiner sans pouvoir s'arrêter et foncer dedans, les trajectoires se coupant certainement. Immédiatement, nous prenons la caméra. Le film est ci-dessous (on vient juste de s'arrêter, la musique est encore en marche !). Nous essayons de redémarrer la voiture, qui ne veut pas. Nous sortons, pour voir si tout va bien, et regarder les traces de pneus laissés sur la route. La voiture, comme nous, n'a absolument rien. Ouf. Quel chance. Cela n'a tenu à rien. Après un second essai, la voiture démarre. Aucun témoin n'est allumé, tout va bien. Nous reprenons fébrilement la route. Nous refaisons le film des évènements. Pour la première fois chacun, nous avons failli avoir un accident majeur. Nous savourons le fait d'être sains et saufs, et que cela n'ait pas de conséquence. Le voyage va pouvoir continuer.


Une petite heure après, arrêt à un point de vue, lorsque nous apercevons une sorte de montagne, ou grande masse protubérante, sortir de nulle part, au loin, haute de probablement 300 ou 400m, sur notre gauche, pendant que nous roulons. Tout nous laisse penser que c'est le Rocher, Ayer's rock, pour lequel nous sommes spécifiquement venu ici, dans le centre du pays. La forme est la même, mais ce n'est pas lui, et nous ne le saurons qu'en repassant devant, dans deux jours, en sens inverse. C'est le Mont Conner. Nous sommes tout contents d'avoir aperçu le "Rock", mais encore une fois, nous nous trompons, car ce n'est pas lui. Nous nous disons qu'il est sacrément impressionnant. Puis perdons de vue le Mont, la route faisant un détour. Nous roulons vers l'ouest. Les bas-côtés deviennent sablonneux. Un sable rouge, très rouge, bien plus que les roches de ce matin, pourtant elles-mêmes plus foncées que celles des West Mc Donnell d'hier. Le vent se lève, et c'est bientôt de grosses gouttes de pluie qui tombent abondamment. Essuis-glace en route, nous scrutons les côtés, de peur de recroiser d'autres animaux. Jusqu'à la fin, et aussi pendant les 1600 km qui nous feront descendre sur la côte sud par une route de ce type, nous continueront toujours de nous méfier d'animaux errants, même de ceux que nous voyons de loin, et ralentirons pour rouler presque au pas systématiquement. Et dire que d'autres (des habitués et/ou des locaux) roulent de nuit sur ces routes ! Le décor change, pas seulement le climat. Des dunes de sables ocres nous entourent, le vent soulève des pans entiers, et nous voyons un tapis de sable aller et venir sur le goudron, balayé par les courants d'airs. La pluie a cessé. La route s'étend parfois, comme les autres jours, devant nous à perte de vue. Des troncs d'arbres morts ornent les dunes. Plus loin, c'est une, puis encore une autre, carcasse de voiture que nous croisons. Nous nous croyons dans Mad Max. Pas étonnant qu'un des épisodes ait été tourné ici. C'est tout-à-fait ça. Nous sommes pressés d'arriver, car l'accident manqué nous rend moins sûrs au volant. Enfin, nous apercevons le Rocher. Il est immense, et semble improbable alors que cela fait trois heures que nous ne voyons que des plaines et des dunes. Devant nous s'élève une masse ocre, à la forme un peu bizarre, posée là. Fred avait peur d'être déçu, comme parfois quand on entend trop parler de quelque chose que tout le monde recommande, mais non, il en prend plein la gueule. Le souffle est presque coupé. Une vraie claque visuelle. Impensable avant de l'avoir devant ses yeux. Audrey est ravie, elle qui tenait à venir au centre de l'Australie pour cela. Nous rejoignons Yulara, l'ensemble de campings d'Uluru regroupés au sein d'un même espace, façon hôtels de Disneyland distribués autour d'un même endroit. Heureusement, ce complexe regroupant quelques restaurants, un bar, des infrastructures de backpacking et de camping, et une station service, est assez loin de Ayer's rock (environ 15km), et ne défigure pas l'endroit. Le centre d'information est fermé. Il est 18h, et nous ne devons pas trainer si nous voulons voir le soleil se coucher sur le Rocher. Nous trouvons l'espace le moins cher, réglons les formalités administratives, et décidons de rester deux nuits ici. Ce soir, et demain, de manière à pouvoir avoir le temps de voir aussi les Olga, un autre site géologique intriguant, au milieu de rien, à 50km d'ici, et de pouvoir faire les différentes marches possibles autour de ces deux endroits. Retour dans la voiture, direction le premier "carpark", autrement dit un parking idéalement situé pour faire de belles photos d'Uluru au coucher du soleil, mais aussi, pourquoi pas, pour déjeuner un midi ou tout simplement se poser l'admirer. Juste avant, passage obligé sur la route en voiture - façon Drive In - pour acheter l'entrée du parc national, valable trois jours. Nous sommes en effet ici dans Ukuru-Kata National Park. Nous arrivons à l'heure, et garons la voiture. Nous montons sur le toit, comme d'autres, pour regarder les derniers rayons éclairer la roche devant nos yeux. On dit en effet que le lieu change de couleur en fonction de l'heure de la journée, et de l'éclairage. Ce soir, le temps est couvert, et les rayons cachés par les nuages. C'est donc un peu décevant, mais tout cela est rattrapé par la beauté générale du décor et du Rocher. Vers 19h10, toutes les voitures repartent dans le même sens. Les derniers rayons forment un magnifique ciel rose vif, et certaines voitures se garent en chemin sur le bas-côté pour regarder ou filmer tout cela. Au loin, nous apercevons les Olga, cette autre formation rocheuse intrigante et sacrée pour les aborigènes. Nous regagnons le Yulara Campgroung, et montons la tente, sur cet emplacement "powered" que nous avons obtenu pour le prix d'un "unpowered", ces derniers étant tous pris au moment où nous souhaitons payer. A pieds (5 à 10min) et à la frontale, nous rejoignons le bar extérieur principal du complexe, assez animé, où nous mangeons un sandwhich, et buvons beaucoup d'eau fraiche, car il fait encore 29°. Ambiance far-west, chapeau de cowboy, jean, santiags... pour de vrai, et musique un peu country jouée par un guitariste en arrière sur la scène un peu plus loin. Génial. Encore un nouvel environnement, et une nouvelle expérience, à croquer à pleines dents, et à vivre en se prêtant au jeu.


Nous rentrons vers 22h30, et regardons les photos sur l'ordinateur dans la tente avant de dormir. Le ciel est toujours aussi magnifique, étoilé, et clair.

 

 

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Commentaires: 7
  • #1

    Sof (samedi, 23 mars 2013 09:01)

    Les paysages sont à couper le souffle!! Incroyable comme c'est beau et immense!
    Sacrée frayeur aussi!! Heureusement, meme sous un autre ciel, vos bonnes étoiles veillent... :-)

  • #2

    christiane (samedi, 23 mars 2013 10:04)

    ce n etait décidement pas votre heure! vous pouvez bruler un cierge!
    bravo fred pour ton reflexe
    c est magnifique mais r
    ien qu a voir les vidéos j ai le vertige! bon! soyez prudents

  • #3

    alain S (samedi, 23 mars 2013 10:04)

    Grand moment de stress, heureusement que les routes australiennes ne sont pas bordées de platanes et que Fred n'avait pas abusé du vin australien pour garder ses réflexes.Comme quoi boire de l'eau a du bon, bien que l'on dise que l'eau bue tue (l'obus tue). Bonne continuation dans ces paysages magnifiques et....prudence. bisous a vous 2.

  • #4

    Julien (samedi, 23 mars 2013 10:38)

    Une belle frayeur de plus... ! (elle était belle celle-là...)mais des paysages toujours aussi magnifiques !
    Gros bisous à tous les deux, et bravo Fred pour tes réflexes précieux !

  • #5

    maryse (samedi, 23 mars 2013 12:29)

    hé! là attention vous nous avez fait peur mais bravo pour tout ce sujet qui nous a émerveillés gros bisous a vous 2

  • #6

    RetG Bouchet (lundi, 25 mars 2013 17:24)

    Grosse frayeur en effet mais je crois que vous êtes prets pour le Dakar
    Continuez a nous faire rever mais attention soyez prudents
    Bises a vous 2

  • #7

    Marie (mercredi, 27 mars 2013 21:07)

    Wouah Wouah Wouah : The big stress !!
    Heureusement tout se termine bien... mais attention à vous et merci à votre bonne étoile.