J4 - Loin de tout

Bon, deuxième nuit, un peu meilleure que la première. On a réussi à ouvrir comme on a pu les volets latéraux de la tente pour faire passer de l'air, et ça a plutôt marché. Cela dit, les clapements de celui-ci sur la tente ont créé une nouvelle difficulté. On a gagné en température ce qu'on a perdu en calme. Mais bon, ce sont les conditions qui veulent cela, et ce n'est pas très grave. Lever du coup vers 6h45, avec le soleil. Les dernières étoiles ont disparu. Tant mieux, car nous pouvons plier la tente plus facilement. De toutes façons, en trois mouvements, c'est fait. Alors qu'en monter ou en plier une est souvent assez pénible, ici, c'est extrêmement simple. On attache six velcros, on pousse sur l'échelle pour la replier sur elle-même, puis on zippe tout ça. Direction la cuisine extérieure, à 50 mètres, puis petit-déjeuner (thé et tranches de pain de mie). Pour optimiser les choses, nous faisons de la place dans le frigo d'à côté, même si quasi-vide, pour loger la glacière pendant que nous faisons chauffer l'eau et avalons tout ça. Nous mettons aussi une batterie à charger, ce sera toujours ça de fait, ou d'avancer, car nous n'allons pas rester assez longtemps pour qu'elle soit pleine. Juste avant de partir, nous achetons un nouveau sac de 5kg de glace, que nous ouvrons et mettons dans notre glacière tout juste sortie de son igloo. Trois bouteilles d'eau sont au congélateur en même temps, c'est toujours ça de refroidi aussi.

 

7h50, départ pour Ormiston Gorge. Le lieu nous oblige à retourner un peu en arrière, en voiture bien sûr, car nous l'avions dépassé hier pour venir dormir ici. Nous aurions pu faire du camping sauvage, mais c'est interdit d'une part, et nous préférons suivre un itinéraire globalement prévu pour les visiteurs comme nous, qui recommande de dormir à Glen Helen. 10km plus loin, nous arrivons et garons le tout-terrain. Il fait encore bon, environ 26°, et nous sommes à l'ombre, car les montagnes des Mc Donnell protègent encore des rayons. Plus pour très longtemps, car elles ne sont pas très hautes, probablement un millier de mètres. La marche que nous nous apprêtons à faire est une boucle de 7km. Nous avons pris de l'eau, l'appareil photo et caméra, chaussé nos chaussures de rando, de la crème solaire, notre chapeau, nos lunettes, du désinfectant (en cas de blessures, ou de piqûre), et quelques gâteaux secs. On est parés. La marche commence par serpenter autour de la colline, pour parvenir à un col, que nous franchissons après 45 minutes. Juste en partant, nous apercevons notre premier panneau triangulaire jaune "kangourous". L'herbe est haute, verte pâle/jaune, et le terrain facile. Souvent, de petites indications discrètes mais visibles sont disposés pour ne pas se perdre, comme sur la plupart des chemins de randonnées de France et de Navarre. Quelques eucalyptus nous procurent un peu d'ombre, dont nous profitons pour boire un coup. Car en presque une heure, les rayons ont drôlement gagné en puissance, et avec le rythme de nos pas, nous avons vite chaud. Il n'est pourtant que 9h et quelques tout au plus. Nous cherchons, sans vraiment y croire, mais nous ne voyons pas de koalas. Nous bifurquons juste après pour monter d'une trentaine de mètre et atteindre un "lookout", autrement dit un point de vue clairement indiqué sur la carte. Les pierres que nous montons sont rouges, organisées par strates distinctes. En haut, la vue est superbe. Devant nous, une immense étendue de terre, d'arbustes, le lit d'une rivière asséchée (nous ne verrons jamais de rivière du voyage de toutes façons, seulement leur lit, systématiquement) et au loin, un mur de pierre uniforme. Nous nous croyons dans un western, surtout avec le ciel bleu et la chaleur. Nous pensons à la dernière scène du film "Le bon, la brute et le truand". C'est clairement ça. Nous sommes seuls à la ronde. Nous devinons le chemin que nous allons suivre ensuite, et qui s'enfonce vers la gauche après avoir traversé une partie de cette plaine mi-aride, au milieu de roches aussi rouges que celles sur lesquelles nous sommes actuellement. Nous sommes au tiers de la marche. Nous restons un peu là, car c'est le premier paysage qui nous coupe le souffle de la semaine. Nous repartons et rattrapons le sentier, qui descend, et nous conduit là où nous regardions une demi-heure avant. La balade nous plaît beaucoup, car les paysages sont variés, et font travailler l'imagination. Nous laissons derrière nous, peu à peu, une falaise au loin - l'extrémité du mur rocheux de cette partie des Mc Donnell - qui nous fait penser à un paysage de l'Ouest américain, que nous ne connaissons pourtant pas (encore). Du coup, nous imaginons comme dans Lucky Luke des indiens être postés à cet endroit, puis d'autres tout au fond, là-bas, s'envoyer des signaux de fumée pour communiquer, et prévenir que nous sommes là, ou qu'une diligence se soit égarée ici où seuls quelques aigles ou vautours planent haut dans le ciel. Nous continuons, et la chaleur se fait de plus en plus difficile à supporter. Les mouches sont bien sûr de la partie. Nous buvons abondamment. Dans le lit en sable de la rivière de tout-à-l'heure, nous profitons un peu de l'ombre pour faire une pause. La végétation autour est faîte de touffes d'herbes arrivant aux genoux. Nous nous méfions d'éventuels serpents. Nous poursuivons, et suivons les petites flèches toujours présentes au moment où il faut. Sauf un peu après, lorsque nous croisons le couple d'allemands du dîner d'hier, qui vient de rebrousser chemin, parce qu'ils ne savent pas où aller. Ils ont marché un quart d'heure, vers ce petit canyon vers lequel nous nous dirigeons, sans voir d'indications, et pensent s'être trompés de chemin. Ils nous demandent notre avis, et leur répondons que nous ne voyons pas où aller autrement, puisque les dernières flèches aperçues indiquaient cette direction. Nous continuons donc à quatre. Le lit de la rivière est maintenant un tas de gros cailloux, au milieu de falaises rouges de quelques dizaines de mètres, et dont la couleur n'est pas la même selon qu'elles soient éclairées par le soleil ou à l'ombre. Nous distançons les allemands, et ne les apercevons bientôt plus. Il fait vraiment chaud. Nous marchons sur le côté droit, sur les pierres, pour être à l'ombre de plus en plus petite de la falaise (il est presque 11h), et éviter de nous fatiguer dans le sable au milieu, quitte à rallonger un poil les distances. A partir d'un moment, nous nous demandons quand même si nous sommes sur le bon chemin, car c'est vrai que cela fait longtemps que nous n'avons pas vu de flèches. Il y a 30 minutes, nous nous disions justement que les flèches étaient toujours là au bon moment. Nous hésitons, mais nous disons que nous sommes quand même dans la bonne direction, car il n'y avait absolument aucun autre chemin possible juste avant de croiser les allemands. Et celui que nous avons suivi nous a naturellement conduit ici. En outre, Fred aperçoit des traces de pas dans le sable, c'est donc que nous sommes dans la bonne direction, même si c'est un peu étrange de ne pas voir d'indications. Ce serait bien quand même, car nous n'avons plus beaucoup d'eau. Le litre et demi emporté était un peu juste, mais c'est notre première grosse marche. Refaire le trajet inverse, et revenir à notre point de départ initial n'est pas envisageable, sauf en cas de situation désespérée, à cause de la chaleur et du manque d'eau. Cela fait en effet 2h30  que nous sommes partis. Néanmoins, le décor est sublime : roche rouge de chaque côté, sable jaune, ciel bleu, et un peu de végétation verte créent un paysage de carte postale. Et sous notre chapeau, notre tête est plus qu'humide. Nous dégoulinons. A un moment, nous repensons à la photo du parcours que nous avons prise au début de notre marche ; nous la retrouvons et sommes rassurés. D'autant qu'en continuant, après 20 minutes, nous voyons une sorte d'oasis, et une flèche bleue confirmant notre choix de pousuivre dans cette direction. Nous crions de grands "ohé" ou "ok" pour faire comprendre aux 2 allemands qu'ils peuvent venir, même si nous ne les voyons pas. Nous entendons notre écho, et nous amusons un peu avec. Le plan d'eau est rapidement atteint. Nous nous déshabillons, et nous jetons dedans. Terrible. Nous savions que nous pouvions nous baigner (et avions mis nos maillots), car cela était indiqué sur le plan de la marche, juste à l'entrée. Ici, dans tout le parc, de toutes manières, les marches et les choses possibles à faire sont claires, avec ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. L'eau est bonne, et nous fait un bien fou. Quelques perruches vertes nous regardent curieusement. Les allemands arrivent, et nous voient dans l'eau, mais ne nous rejoignent pas. Nous profitons du moment, après tous ces efforts, puis séchons en dix minutes. Le parking est à moins d'un quart d'heure à pieds. Le coca bien frais dans la glacière est apprécié. Nous avons mis en tout 3h30 pour revenir à la voiture.


Nous retournons à Glen Helen, pour déjeuner avant de reprendre la route. Juste avant, une fois la voiture garée au même endroit qu'hier, nous allons voir la gorge juste à côté, située à 10 minutes à pieds. C'est joli, mais pas renversant. Il faut dire que nous avons vraiment bien aimé la marche de ce matin, et la variété des décors traversés. Nous reprenons nos marques dans la cuisine extérieure, remettons des batteries à charger, de l'eau dans le congélateur, puis préparons une grosse salade composée. Comme dessert, des fruits de la passion en conserve, un peu décevants. Café soluble à disposition, pris devant la falaise face à nous, pour savourer le fait d'être en Australie, libre, sous la chaleur (il doit faire 39°) et le ciel bleu, torse nu, à visiter la région, qui a encore beaucoup à montrer dans les prochains jours. Nous sommes presque les seuls dans le "camping". Essence (de "l'opal"), un sans plomb moins réduit, à 2 euros le litre, puis départ. Il est 14h.


Nous roulons pendant une heure, avant de tourner pour emprunter une route "unsealed", c'est-à-dire non goudronnée, faîte de graviers et de petites bosses, trous et terre, large de dix mètres environ, sur 5 km. Au bout, Redbank Gorge, un point de vue assez joli. Nous ne ferons pas la marche de 2km qui nous retarderait d'1h30. Nous repartons, et refaisons ces 5km mouvementés, agrémentés de courtes montées et descentes pentues juste comme il faut. Puis nous suivons la même nationale, la seule possible, vers l'ouest, pour continuer de longer la chaîne des Mc Donnell. Un peu plus tard, nous faisons un arrêt à un autre point de vue, le Tyler's Pass Lookout. C'est une pleine vue sur un énorme cratère, distant, à plusieurs dizaines de kilomètres en regardant vers le sud, mais s'imposant dans ces contrées plates (nous tournons le dos aux plateaux des Mc D.), et surgissant au milieu de rien. Nous sommes en milieu d'après-midi, et tentons du coup - le moment nous semble idéal - une expérience culinaire inédite, que nous vous laissons découvrir en vidéo. On a bien rigolé.


En fait, ce cratère a été crée par une comète de 600m de diamètre au moment de l'impact, venue s'écraser sur notre planète il y a 142 millions d'années créant un trou de 5km de diamètre, que l'érosion a peu à peu réduit. Whaou, quand même. Pas une météorite, une comète ! Ca tombe bien, c'est sur notre trajet. Bon, nous ne sommes pas en avance, mais pas en retard non plus. Ce soir, nous souhaiterions arriver dans le prochain parc national, et quitter celui-ci, dans lequel nous avons vu la plupart des choses. La route à suivre nous conduit presque à son pied, car pour y arriver, il faut de nouveau, et comme souvent dans cette région assez brute, prendre une route en gravier accessible de préférence en 4x4, si on ne veut pas abîmer sa voiture. L'endroit s'appelle "Tnorala", ou "Gosse Bluff". Les kilomètres y menant sont très cabossés, et la voiture vibre dans tous les sens. Par terre, nous roulons sur de petites ondulations, style tôle ondulée de terre. A 30km/h, ça vibre continuellement, dans un boucan d'enfer, d'autant que la vaisselle, le réchaud et les couverts dans le grand coffre ne sont pas vraiment fixés. Audrey n'aime pas ça, et nous nous demandons parfois si tout est normal, mais nous continuons. Petite engueulade pour savoir s'il faut ralentir ou pas. Nous sommes un peu, mais moins qu'hier néanmoins, en terre inconnue. C'est juste un nouveau style de route. Comme quoi, un 4x4, on peu s'en servir de plein de manières différentes. La terre est rouge orangée. Nous n'avons croisé personne depuis une heure. Nous arrivons à l'intérieur du cratère. La végétation a repris une partie de ses droits. Des arbres, mais aussi des troncs morts, des touffes fournies, une terre dure et craquelée par endroits. Nous sommes à l'intérieur d'un cercle d'environ 2km de diamètre. L'onde de choc a crée une barrière minérale aujourd'hui haute de 80m. Il fait toujours chaud, mais les rayons sont plus doux, car il est maintenant 16h30. Nous contemplons le spectacle et repartons, car il nous reste presque 200km à faire. Nous roulons plus vite sur la route en gravier toute bosselée, environ 80km/h, et sans même s'en être aperçus, les vibrations sont beaucoup moins fortes. Il fallait en fait aller un peu plus vite, et nous avons auparavant pêché par prudence. Bon à savoir pour les prochaines fois. Comme quoi, l'intuition, parfois.


17h. Nous attaquons une partie du voyage dans le Centre Rouge attendue depuis longtemps : la Mereenie Loop. C'est une portion de route de 160km, descendant vers le sud, permettant de rejoindre la nationale que nous empruntions jusqu'à présent au prochain parc national, le Watarrka National Park, où se situe un des grands sites du centre du pays, le plus célèbre après Ayer's Rock : King's Canyon. Tous les voyages organisés dans cette partie du territoire font le détour par là. Mais tous n'empruntent pas la fameuse Mereenie Loop, car celle-ci requiert une autorisation spéciale (que nous pensions acheter à l'entrée de la route, mais qui n'est disponible qu'à Alice Srings ou Glen Helen, sans que personne ne nous ai jamais rien dit), et est réservée aux 4x4. C'est en grande partie pour pouvoir la prendre que nous avons tant tenu à avoir un 4x4. Car il paraît que la trajet est fabuleux. Presque 200 bornes de off-road, dans la nature, à traverser le désert australien. Un panneau indique qu'à partir de maintenant, seuls les tout-terrains sont autorisés. Nous y allons, en plein dans ce "Red Center Way". En fait, la route est globalement semblable à celles rencontrées aujourd'hui sur les parties unsealed. On peut facilement rouler à 90 ou 100 km/h. La piste fait vingt mètres de large, est faîte de trous peu profonds, de "dips" (affaissements) ou de "crests" (sur-élèvements). Un nuage de poussière s'élève de derrière la voiture. Un hélicoptère pourrait nous pister aisément. La voiture chasse parfois légèrement, sans jamais se sentir en danger. Le volant doit être tenu fermement, et le terrain surveillé, pour parfois rouler à gauche, au milieu ou à droite. Nous croisons nos premiers "road trains", ces fameux camions type "trucks américains" longs d'une trentaine ou quarantaine de mètres, transportant trois, parfois quatre, remorques, roulant à vive allure, traversant toute l'Australie du nord au sud, en projetant des gravas sur le côté lors de leur passage, sans parler de l'onde qu'ils créent et qui déporte la voiture. Obliger de se décaler et/ou de ralentir à leur arrivée, que nous voyons facilement grâce à la longue traînée de poussière qu'ils provoquent en roulant. Nous en croisons un d'arrêté d'ailleurs, et nous arrêtons aussi pour discuter rapidement avec le chauffeur, que nous ne comprenons presque pas à cause de son accent. Nous croisons aussi de nombreux animaux, comme des chevaux (sauvages), des ânes, mais aussi - tenez-vous bien - des dromadaires (oui oui, et beaucoup), qui traversent la route, se tiennent sur le côté, ou s'enfuient à notre passage. Nous ralentissons sévèrement à chaque fois, pour les regarder en baissant notre vitre fumée. Nous apercevons aussi nos premiers kangourous. Génial. Le décor change peu à peu, et nous laissons les Mc Donnell derrière nous. Des formations rocheuses courtes surgissent, et tranchent dans ces plaines que seule cette piste traverse. Il serait mal venu de tomber en panne ici. La lumière décroit peu à peu, et l'heure tourne. Il est bientôt 19h, et il nous reste encore pas mal de bornes. Nous discutons âprement pour savoir s'il faut faire les 30 derniers kilomètres pour arriver au King's Canyon Resort (en fait, le camping), ou s'il faut s'arrêter car la nuit tombe et cela devient dangeureux à cause des animaux et de la fatigue. Nous décidons finalement de continuer, et loupons du coup ce qui semble être un joli panorama au moment où nous retrouvons le goudron pour les derniers 10 km. Cette partie du trajet est pénible, car nous sommes concentrés et un peu anxieux, pressés d'arriver mais ne voulant pas rouler trop vite. Fred a mal au coeur, et subit un peu tout ça. Enfin, nous arrivons, de nuit. Il est presque 20h. Fred part aux toilettes et est malade, pour la première fois du voyage. Audrey s'occupe de la réservation de l'espace de camping, toujours "unpowered", et de la mise en place de la tente. Après une heure encore difficile, et une douche, tout rentre dans l'ordre et nous nous endormons, sans avoir mangé. Il est 21h.

 

 

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Commentaires: 8
  • #1

    alain maryse (mercredi, 20 mars 2013 07:41)

    waouh!!!! super périple avec en plus piscine privée. Petit conseil : nous pensons que l'oeuf aurait peut être cuit si la maxi poele avait été plate et non en pente à essayer une prochaine fois.

  • #2

    christiane (mercredi, 20 mars 2013 13:05)

    en tout cas ce n est pas l oeuf qui a rendu fred malade
    n avez vous jammais rencontré de vilaines bestioles genre serpent
    scorpion et autre araignée?vous avez de la chance!

  • #3

    rosa la plume (mercredi, 20 mars 2013 13:25)

    j'ai appris quelque chose de nouveau aujourd'hui, je connaissais le noeud coulant, et maintenant je connais l'oeuf coulant

  • #4

    François P. (mercredi, 20 mars 2013 22:50)

    Fred je suis un peu déçu : tes connaissances en physique auraient dû te pousser à mettre l'œuf sur la partie de la voiture peinte en noir et non en vert, voyons !

  • #5

    Julien (jeudi, 21 mars 2013 20:59)

    A propos de l'oeuf : Bonne rigolade en salle des profs... !!! :-)

  • #6

    PYF (vendredi, 22 mars 2013 11:19)

    Malade pour la premiere fois seulement maintenant, je dis chapeau... surtout quand on voit par où vous etes passés :)

  • #7

    pascaline (samedi, 23 mars 2013 23:23)

    les photos et vidéos sont super ainsi que votre sens de l'orientation. Pour ce qui est de la cuisson de l'oeuf, je suggère de ne pas mettre d'huile lors de la prochaine tentative ! bisous et soyez prudents sur ces routes pas très hospitalières.

  • #8

    Kt & SirHill (dimanche, 24 mars 2013 18:03)

    ha ha ha ...Fred t'es pas au point pour être un parfait MacGyver..mais bien tenté!