J8 - Marina Sands, deuxième

Réveil à 9h, rendu un peu plus magique que d'habitude lors de l'ouverture télécommandée des rideaux et la vue à laquelle nous ne sommes toujours pas habitués, malgré les moments à la contempler depuis hier, chaque fois que l'occasion est donnée. Nous montons rapidement au 57ième, pour prendre le petit-déjeuner réservé aux clients d'une Club room, en face de la piscine, ou de l'autre côté face au Garden of the Bay. Le soleil tape déjà fort, d'autant que le ciel est parfaitement bleu. Nous commençons d'ailleurs à suer sérieusement au bout d'une minute, lorsque les rayons frappent nos bras ou notre visage. Pour être franc, nous sommes un peu déçus du buffet à disposition. Loin de cracher dans la soupe, et conscients bien sûr de la chance d'être là et de l'offre de choses devant nous, nous nous étions simplement fait une idée plus grande de ce que cela allait être. Nous avions en tête un mémorable petit-déjeuner à Genève, au Kempinski. Une fois placés par un serveur, chacun va se servir, et commande les boissons qu'il souhaite auprès d'une personne de l'hôtel. Jus de fruit, pains au chocolat, oeufs au plat (ou autres), bacon, nutella, confitures en tous genres. Mais pour ceux qui souhaitent, beans, noodles, pains grillés, quelques autres plats chinois, saumon fumé, camembert, rosette, et d'autres choses.


Il est 11h30 lorsque nous sortons. Après quelques mètres et trois marches d'escaliers, nous prenons une serviette et nous installons sur deux transats juste au bord de l'eau. Nous partons nous mouiller immédiatement. Nous lisons à notre rythme un ou deux magazines, et la presse internationale. Nous avons aussi avec nous l'ordinateur. La journée passe ainsi jusqu'à 16h. Nous loupons l'Afternoon Tea entre 14h et 16h30, car nous sommes en peignoir (et n'avons pas nos habits, laissés dans la chambre), puis, une fois redescendus les chercher, n'avons pas nos tongues (mais les chaussons de l'hotel aux pieds). Résultat : il est 16h30, le buffet ferme. Nous attendons donc 17h pour nous rendre au cocktail du Club Bar, également inclus en tant que client d'une Grand Club room. Notre estomac crie famine. Nous nous faisons donc plaisir quand nous obtenons une table face à la piscine, vers 17h15, en goûtant makis, tempuras, tomates séchées, olives, quiches, aubergines grillées, plateau de fromages, pain aux noix ou aux raisins, rillettes de canard, ou verrines. La serveuse, qui nous reconnait désormais, nous appelle systématiquement par notre nom (et Fred porte le nom d'Audrey, qui a effectué la réservation à l'époque). Elle nous apporte des cacahuètes, noix de cajoux, et autres assortiments d'apéritifs. Nous commandons auprès d'elle deux coupes de champagne rosé, puis un verre de vin rouge. La carte des boissons permet de choisir à volonté entre champagne rosé ou brut, vin blanc ou rouge, et tous les alcools forts classiques, sans parler des boissons non alcolisées. Le temps de se resservir, mais pas trop car Benjamin a réservé une table pour nous ce soir au "Sky on 57", le restaurant haut de gamme de l'hôtel. Malgré tout, nous ne résistons pas à l'envie de reprendre de ci et de ça. Nous retournons ensuite sur nos transats, dans l'eau, puis allons nous mettre dans un des jacuzzis brûlants dans lequel nous avons d'ailleurs du mal à rentrer. Retour à nouveau dans la grande piscine, beaucoup plus fraiche, pour observer le soleil se coucher sur les gratte-ciels en face, et les lumières de la ville s'illuminer peu à peu. Il fait presque nuit quand nous sortons, mettons les serviettes dans les "towel bin" prévus à cet effet, et enfilons nos peignoirs pour retourner dans notre chambre nous préparer.


Au 55ième étage, celui du transfert pour resdescendre dans les chambres ou tout en bas, se trouve une salle de sport ultra moderne, permettant de faire son jogging sur des tapis roulants (où l'on peut poser directement son Iphone pour écouter sa musique, d'un simple geste) devant une baie vitrée semblable à celle de notre chambre, mais 20 étages plus haut. Toutes sortes de machines de musculation sophistiquées (cran d'arrêt pour le développé-couché, et mécanisme de sécurité réglable pour éviter les accidents) sont aussi à disposition, permettant de probablement faire travailler n'importe quel muscle. Un spa par ailleurs ouvert, et dont l'accès est gratuit, se trouve au même étage. Nous discutons avec l'hôtesse indienne de l'entrée, qui nous fait une visite guidée. Il est 20h10, et nous sommes en retard. Plus que 20 minutes pour nous préparer.


Le temps passe vite dans cette grande chambre, et nous ne sommes prêts qu'à 20h45. Nous montons au Sky on 57, nous excusons pour le retard, et avons notre table quelques minutes après, le temps d'aller voir la vue depuis le balcon du restaurant. Une fois assis, nous sommes accueillis par Romain, General Manager du lieu, et surtout français de Saint Etienne. Nous discutons du menu, et d'autres choses bien sûr. Lorsqu'il apprend au détour d'une phrase que nous connaissons Benjamin, il décide immédiatement de nous offrir une coupe de champagne. Il s'occupera du coup de nous jusqu'à la fin du repas, ponctué de nouvelles discussions sur Singapour, son parcours au Liban ou au Maroc, et d'autres sujets nous permettant de mieux nous connaître. Le repas se déroule donc très bien, autour d'un tempura de softshell crab au safran, d'un black cod caramélisé à la sauce savoureuse, et d'un risotto aux champignons et à l'huile de truffe (un peu décevant cependant par rapport à celui de la veille). Le chef, Justin Quek, a antérieurement travaillé avec JF Piège. Le décor est agréable, mais classique, et la carte correcte. Détail surprenant, il est écrit sur la première page que chaque client doit consommer au minimum pour 100$, charges incluses. Pas super classe. Le dessert, offert spontanément par Romain, est une tarte fine aux pommes et amandes effilés, avec boule de glace. Parfait pour la fin de repas. Nous ressortons les derniers, vers 23h30, après avoir passé 10 minutes sur le balcon à discuter de nouveau avec Romain, et descendons au Shopping Center voir si Benjamin a fini son service. N'étant pas là, nous passerons donc lui rendre visite demain pour le saluer avant notre départ. Nous remontons au 57ième à Ku Dé Ta, transformé en boite de nuit extérieure, pour voir l'ambiance de ce vendredi soir. Nous ne restons pas longtemps, tiraillés entre l'envie d'entrer et celle de profiter de la chambre pour cette dernière nuit ici. La dernière option l'emporte, et nous rentrons sans nous presser.

 

 

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Commentaires: 4
  • #1

    CHRISTIANE (dimanche, 03 mars 2013 16:18)

    et maintenant ils jouent a dallas!
    en tout cas sue ellen est splendide et jr magnifique!
    veinards!

  • #2

    JB (lundi, 04 mars 2013 17:26)

    Indéniablement THE place to Be!! Les prises de vues sont vraiment très sympa. Bien joué les amis! Amusez vous bien en OZ!!
    Bises de France

  • #3

    pascaline (mardi, 05 mars 2013 00:03)

    le quartier a bien reçu les cartes postales du Cambodge: merci de penser à nous. j'atais en retard pour la découverte de Singapour : tout est dans la démesure, c'est géant, féérique. Félicitations pour les photos et vidéos qui nous permettent de participer à votre voyage. Et quel travail pour mettre en écrit vos découvertes et vos apprèciations ! Bisous à vous deux.

  • #4

    Sophie (mardi, 11 août 2020 20:40)

    Lola, passionnée de danse, aurait bien accompagné Audrey à son rendez-vous, quand à moi, j’aurais été ravie d’échanger quelques mots avec Benjamin ou Justin !!!!