Journée un peu moins remplie que les autres. N'ayant pas pu suivre le programme prévu hier et visiter le bouddha doré, nous avons décidé de rester un jour de plus à Bangkok. La matinée débute classiquement, et s'achève par l'organisation du voyage à venir, pour rejoindre Singapour depuis la capitale cambodgienne (comparatif des prix des billets d'avion, de la possibilité d'y aller en bus depuis Kuala Lumpur, voire de décaler notre arrivée à Singap'). Un peu pénible mais nécessaire, nous ne trouvons pas de solution économique et devrons donc nous remettre au charbon ultérieurement.
Départ vers 14h, pour le temple de wat Pho, où repose un gigantesque boudha couché recouvert d'or. Part de pizza avalée rapidement, en face de la station de métro, chez un petit traiteur
italien, où les fromages et la charcuterie nous font saliver. Arrêt à la dernière station de la ligne, afin de nous rapprocher le plus possible du temple, puis marche qui s'éternise
dans le Chinatown de Bangkok, avant de trouver un tuk-tuk n'abusant pas sur le prix pour rejoindre notre destination. Cet endroit de la ville, pourtant touristique, n'est étonnament pas
accessible en métro.
Il n'est pas loin de 17h, quand devant l'entrée du temple, nous nous laissons tenter par un jus de grenade, et un autre de goyave, pressés devant nous. Nous avons une heure trente avant la fermeture. Nous commençons directement dans le vif du sujet par la plus grande salle, celle où se trouve le fameux bouddha. La vidéo parle d'elle même. De l'autre côté, nous payons 20 Baths, pour, comme le veut la coutume, déposer dans les 180 urnes (liés aux 180 postures de Bouddha ?) une petite pièce, afin d'être protégé. Nous arpentons ensuite le reste du complexe, relativement vide en cette fin de journée, nous permettant de découvir tranquillement la beauté des lieux. Nous visitons d'autres temples à l'architecture si différente de ceux visités dans le sous-continent indien, et prenons autant de plaisir que lors de la visite d'hier. Il aurait été dommage d'être à Bangkok et de râter ça. Un peu comme celui de la veille, nous revoyons un bouddha, cette fois-ci mis en valeur par sa tenue d'or. Les peintures murales sont là aussi de toute beauté, dans cette grande salle quasi-déserte. La lumière tombe doucement, teintant au passage les monuments à côté desquels nous passons de belles couleurs crépusculaires. Nous sommes les derniers à sortir, à 18h40 exactement.
Nous faisons le chemin en sens inverse, mais allons ce soir au Siam Niramit, voir le plus grand spectacle de danse de la ville, comprenant une centaine de personnes sur scène, et 500 costumes. Nous arrivons pour 19h30, après avoir pris la navette du théâtre attendant à la sortie du métro, achetons nos billets, et avons le temps de nous promener dans le village thaï reconstitué à côté de la salle de spectacle (où nous voyons entre autres comment la soie d'un vers est obtenue - en pressant le vers et étirant ses deux extrémités comme du chewing gum). Nous prenons ensuite place sur nos sièges, à l'heure prévue. Un écran descend, et demande à l'assistance de se lever. Nous pensons que cela est pour saluer l'arrivée des artistes. Mais non, loin de là. Une musique retentie, et nous comprenons rapidement qu'il s'agit de l'hymne national, aux vues des images sur l'écran mettant le roi en valeur à travers de nombreux portraits. Le spectacle commence ensuite. Divisé en plusieurs actes, il retrace l'histoire de la Thaïlande. Des décors gigantesques, dignes des belles années du Châtelet (énormes bateaux traversant la scène - parfois quatre à la fois - personnages volants - dix en même temps avec changement de trajectoire - piscine, pluie sur scène, animaux - de la simple poule aux chèvres en passant par deux énormes élephants débarquant au milieu du public, et nous frôlant littéralement); on imagine la taille nécessaire des backstages, sans parler de la hauteur des cintres (apparemment dans la Guiness Book comme les plus hauts). Côté costumes, ils n'ont rien a envier aux décors, étant tout aussi riches et adéquats. Avec autant de monde sur les planches, la mise en scène est parfaitement réglée : ça rentre et ça sort de tous les côtés, sans fausse note. Les chorégraphies sont adaptées à tous les styles de danses présentées (thaï, khmère, chinoise...), bien interprêtées. Néanmois, trop de chorégraphies différentes sur scène un peu partout entrainent un trop plein visuel, et le spectateur s'y perd un peu. Quelques tableaux sont aussi un peu trop longs. Un beau spectacle surtout pour les prouesses techniques et la mise en scène.
Une fois terminée, nous reprenons la navette, le métro, pour retourner dîner à Sukumvit, notre quartier. Nous allons au "Cabbage and Condoms" dont nous avons entendu parler. Le jardin tout éclairé de ce restaurant thaïlandais est calme et agréable, la carte est fournie, les plats sont bons, mais un peu moins qu'attendu, surtout pour Audrey qui trouve cela trop épicé. Nous rentrons à l'hôtel situé, ça tombe bien, la rue en face.
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christiane (vendredi, 08 février 2013 07:40)
ça fait drole de vous voir devant le boudha d or couché ou j etais la semaine derniere mais j enrage de ne pas avoir vu le spectacle les vers a soie et plus encore
fred mon ange tu pourras ecrire un guide ludique pour voyageurs ignorants a ton retour
Alex Besombes (samedi, 16 février 2013 11:16)
Ah oui ce Bouddha couché je m'en souviens bien. C'était pas dans mon TDM mais dans un autre voyage en 2007 ou 2008. La Thaïlande m'a bcp moins impressionné que le Cambodge même s'il y a de beaux paysages. Les gens sont déjà sacrément corrompus par le tourisme lol. Le coup des Lucky Buddha et autres délires des taxis, ça me rendait ouf. Tout ça pour récupérer clients à emmener dans des magasins qui leur reversent des "free gasolines" coupons... pff ! :)