Jour 1 - Premiers contacts

Nuit confortable qui change du matelas de Hong-Kong, dans un lit plus grand que celui douillet de Yangshuo. La journée commence bien, par un petit-déjeuner, version buffet, avec croissants et tout ce qu'il faut.

 

Décollage vers 12h30, direction Wat Prakaeo, qui abrite le boudha d'émeraude et le palais royal, en taxi. 1h plus tard - nous ne sommes pourtant pas si loin - ce dernier nous dépose au pied de l'enceinte blanche protégeant les différents bâtiments et temples. L'endroit est considéré comme le temple boudhiste le plus sacré de Thaïlande, et situé dans le centre historique de la ville (Phra Nakhon District). Le temple principal, construit en 1782, contient une statue de Boudha en jade ("Emerald" en Thaï fait référence à la couleur et non à la pierre précieuse...) représenté en position de méditation typique de l'école Lanna de la Thaïlande du nord. En dehors du roi, personne n'est autorisé à la toucher. C'est du coup sa Majesté qui, 3 fois par an, change la cape ornementale de celle-ci. Ce rituel important a lieu l'été, l'hiver et à la saison des pluies, pour porter bonne chance au pays pendant chacune de ces saisons. Bien que la légende trouve une trace de cette statue en Inde, les archives historiques datent sa découverte au Cambodge, au 15ième siècle, puis son transfert au Laos, puis au Vietnam, où elle serait restée 215 ans, pour finalement arriver en Thaïlande au 18ième. Elle est depuis profondément vénérée, et considérée comme la protectrice du pays.


Beaucoup de touristes font la queue, comme nous, pour acheter leur ticket. Pas mal sont asiatiques, qu'ils soient japonais, sud-coréens, ou chinois. D'emblée, nous en prenons plein les yeux, avec sur notre gauche un énorme stupa doré, ainsi que plusieurs statues de géants, d'environ 7 mètres chacune. De même, de nombreuses galeries longent les murs d'enceinte, et un grand temple richement décoré se tient lui aussi tout près, au centre. Les détails, sur tous les murs, sont nombreux, et précis. Nous retrouvons bien là l'architecture bouddhiste, que nous avions eu le loisir d'observer en Inde à de multiples reprises. Nous tombons un peu plus loin sur des fresques, couvrant toute la longueur des murs, elles aussi précises, colorées, et restaurées, accentuant la beauté des lieux. Des feuilles d'or remplacent la peinture jaune à tous les endroits où cela s'avère necesssaire. Très joli, surtout avec le reflet et la lumière, en fonction de votre position ou de vos déplacements. Un peu plus loin, quelques palmiers apportent une touche verte venant parfaitement s'accorder au reste. Des statues dorées brillent avec les rayons du soleil. Le temple renfermant le Boudha est une chapelle royale présentant toutes les caractéristiques architecturales d'un monastère bien qu'aucun moine n'y réside. La statuette est posée au sommet d'un piedestral en bois couvert d'or, dont la forme évoque le traditionnel chariot céleste ("Busabok"), attribué aux dieux hindous. Nous visitons d'autres édifices secondaires, tout aussi imposants et resplendissants. Nous passons deux belles heures à visiter tout cela, y compris le grand palais et ses salles de couronnement. 

 

Fred s'étant renseigné pour assister à des combats de boxe thaïlandaise (localement appelée "muaythaï"), nous rejoignons l'hôtel, car il est maintenant 16h, et il a rendez-vous vers 17h à la réception de ce dernier. Nous mettons effectivement trois quart d'heure pour arriver. Le temps de commander rapidement un club-sandwhich, de prendre une douche (qu'est-ce-qu'il a fait chaud aujourd'hui !), et le voilà parti pour le stade. L'article qui suit raconte les détails de cet évènemment sportif. Pendant les 5 heures qui suivent, Audrey profite de la piscine, avance sur des questions administratives, et prend du temps pour elle.

 

Il revient la chercher vers 22h30, attendu en bas de l'hôtel par cinq autres européens rencontrés là-bas. Nous voilà donc partis tous les sept en ville, à deux tuk-tuks, pour aller manger un morceau et boire des verres sur Kao San Road. La rue est plus qu'agitée, chaque bar diffuse sa propre musique, et les vendeurs ambulants, comme cette petite fille qui joue avec nous, une fois posés, à pierre-papier-ciseau pour nous vendre une rose, sont légions. Nous perdons en route les trois polonais, et la chance veut que nous les retrouvions au bon moment pour pousuivre la soirée dans un bar tenu par un japonais, où nous mettons l'ambiance, avec une table voisine (de thaïlandais), puis les autres, à faire notamment des concours de bras de fer, avec Fred comme juge et animateur, poussé par son nouvel ami allemand d'un mètre quatre-vingt dix, pesant presque deux fois son poids, et un peu éméché après les combats de boxe thaï et ce qui a suivi. Fred réussira même à le battre en fin de soirée. Tout cela se termine joyeusement vers deux heures du matin, alors que la rue est toujours aussi bondée. Une des soirées les plus amusantes que Fred ait passée depuis le début du voyage. 

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    christiane (mercredi, 06 février 2013 08:12)

    je retourne a ma visite de bangkok grace a toi sauf que tes commentaires sont bien plus interessants que ceux de ma guie
    mais comment fais tu?
    petit coup de blues

  • #2

    annick (lundi, 18 février 2013 20:51)

    le palais de bangkok magnifique que de details dans la construction c'est tout simplement extraordinaire toute ces dorures superbe continué bisou