Jour 10 - Back in Tokyo

Allez, on dort un peu aujourd'hui. On n'a pas arrêté hier dans le train du retour de taper des articles, de combler un peu notre retard conséquent, de regarder ce que nous souhaitons chacun faire pour notre dernière semaine au Japon, de transporter nos sacs, de re-déballer nos affaires dans la nouvelle chambre que nous avons eue... Bref, on récupère un peu. Bon, pas trop non plus, car dans une semaine, nous serons à plusieurs milliers de kilomètres d'ici, et le retour au Japon, on ne sait pas quand ce sera.

 

Départ à 10h30, pour le quartier de Roppongi, vous savez, celui où nous étions allés pour la deuxième partie de soirée du 31. Le temps est magnifique. Le quartier est beaucoup moins agité que l'autre fois, et c'est bien normal. Nous déambulons, sans nous presser. Nous descendons l'avenue principale, longeons le métro aérien, et arrivons sur Roppongi Hills. Roppongi Hills, c'est un ensemble de buildings appartenant tous à la même compagnie immobilière, comprenant commerces, services et bureaux. Peu de monde dans la rue de ce côté là. C'est évidemment ultra propre, la route est pavée, de petits arbustes un peu partout. L'endroit rappelle un peu Monaco, d'une certaine manière. Des boutiques de luxe, ou concessionnaires automobiles de marque, le quartier des affaires. Pas un énorme intêret à vrai dire, mais le complexe est grand, et nous n'en voyons qu'une partie. Nous continuons notre chemin. Nous nous arrêtons dans une librairie nippone, en bas, près d'un grand carrefour. Il commence à faire faim, et Fred a deux adresses dans ses notes. Nous en cherchons une, Fuzukushi, située apparemment derrière le Hard Rock café. Nous demandons notre chemin, une première fois, puis une deuxième. L'endroit a l'air assez connu. Nous marchons un peu, puis trouvons effectivement le Hard Rock café. Le restaurant est derrière. Il faut passer par un petit chemin. Rien ne vous indique que c'est là, sauf si vous le savez préalablement. Nous mangerons de délicieux sushis, toujours aussi variés, assis au comptoir.

 
Une fois rassasiés, nous marchons pour rejoindre la Tokyo Tower, c'est-à-dire la copie de notre Tour Eiffel. Nous l'avions aperçue tout-à-l'heure, sur le chemin. Déception. Non pas que nous n'ayons pas trouvé l'endroit, mais juste qu'elle n'a pas d'allure. Petite au milieu des building (alors qu'elle est plus haute que la notre), trop effilée, confinée au milieu du décor, nous pouvons tous dormir tranquille. Les japonais continueront de venir chez nous apprécier l'originale. Pour la suite de la journée, nous souhaitons aller voir un endroit moins touristique, le Sengaku-ji Temple. Ce temple contient 47 tombes de "ronins" (des guerriers dont le maître samouraï est décédé), célèbres pour l'avoir vengé avant de se donner la mort en son honneur, et par respect de la tradition à laquelle ils adhéraient. Situé dans un autre endroit de Tokyo, nous prenons le métro pour y arriver. Le temple, coincé entre plusieurs rues (mais c'est souvent le cas ici, c'est assez commun, car il y a des temples ou shrines partout, un peu comme certaines superbes églises cachées, pas forcément mises en valeur... s'il fallait les mettre toutes...), plait beaucoup à Fred, qui aime ces petits détails architecturaux, ces toits dont la hauteur n'est pas la même et qui forment une superposition de plans quand on les regarde de 3/4. Nous arrivons juste à temps avant la fermeture. A l'intérieur de l'enceinte, se trouve le musée des samouraïs, qu'il est difficile de ne pas visiter. C'est finalement assez petit, et plutôt décevant, mis à part l'histoire des ronins présentée à travers une vidéo d'une dizaine de minutes, et une collection de statues des 47 ronins en terre cuite.


Direction, pour continuer, la Sky Tree. Culminant à 634m, c'est la deuxième plus haute tour au monde. Fred voudrait y aller à ce moment de la journée, pour observer le coucher du soleil, et capter cette lumière, ces quelques instants de la journée, où les couleurs changent rapidement, et où toutes les lumières de la ville commencent simultanément à briller. Nous nous rapprochons ainsi de notre guesthouse, pas très loin de là. Nous sommes un poil en retard pour réaliser notre souhait. Sur place, une queue évidemment gigantesque, un ticket à prendre pour pouvoir accéder aux caisses, et une heure précise où nous pourrons monter dans l'ascenseur. Ce sera donc pour une autre fois, ou un autre endroit dans le monde, bien qu'il n'y ait pas beaucoup de tours de cette hauteur ailleurs. Cela dit, c'est important de le préciser, l'observatoire est à 350m, et un autre à 450, comme à Shanghai. La nuit tombe. Dehors, les guirlandes au pied de la tour s'illuminent, de violet et de bleu. A 18h, nous sommes autorisés à faire la queue. Pour patienter, des écrans diffusent des images de la construction, achevée au printemps 2012. Par contre, pas de film comparant la tour aux autres dans le monde, alors que c'est l'une des plus grande. Le "Wow effect" est donc faible. La file d'attente met 25 minutes à s'écouler. A l'heure dite, nous observons dans l'ascenseur le décompte des étages, et la hauteur à laquelle nous sommes, mise à jour en temps réel. La porte s'ouvre. Tout est vitré. L'agglomération, mais aussi la ville, est gigantesque, elle s'étend sur des dizaines de kilomètres. De nuit, les lumières brillent de partout, surtout que de nombreux buildings de la ville ont de petites lumières scintillant en rouge à chaque coin du toit. Nous faisons le tour. Il y a pas mal de monde, mais personne ne se bouscule. Un autre ascenseur permet de rejoindre le second obsevatoire, à 450m de haut. C'est 9 euros par personne. Nous hésitons, et nous disons que nous n'avons quand même pas beaucoup l'occasion de voir une ville comme Tokyo de nuit, à cette hauteur exceptionnelle, et que 100 mètres de plus, ça fait une grosse différence. Imaginez-vous 100 mètres plus haut que là où vous êtes actuellement (bon, c'est vrai, le contraste serait plus grand pour vous, car vous partez sûrement du sol. Pour nous, cela fait 10 kilomètres de différence). Allez, hop, on y va. En haut, la différence est clairement perceptible. Nous sommes vraiment très haut. Un couloir vitré tourne autour de la tour, vous permettant d'en faire le tour, en partant de 440 m pour atteindre doucement les 450. A cette hauteur, nous voyons à 75 km. Nous ne regrettons pas d'être venus. Nous restons un moment, à chercher tous les détails de la ville depuis la plate-forme. Sur le chemin du retour, nous hésitons à dîner dans le restaurant situé à 350m. Autrement dit, plus haut que la Tour Eiffel. Mais le prix, plus de 130 euros par personne, décide pour nous. Dommage, nous aurions pu tester pour vous ! Next time. Puis nous faisons un tour dans la galerie tout en bas, à flaner, et s'attarder sur une ou deux boutiques, ou un espace jeu  dont un ferait plaisir à tous les moins 15 ans, dans lequel il faut sauter pour activer des bonus sur un écran de 12 mètres de large, et 5 de haut, avec une personne déguisée qui commente votre performance au micro. Nous pensons à certains d'entre vous, qui se reconnaitront. Vers 20h, nous repartons dans nos quartiers, à la guesthouse, en ayant acheté un plat tout prêt au supermarché, pour le mettre au micro onde là haut, et travailler sur l'ordinateur jusqu'à 2 heures du matin. Avec une petite bière à côté, quand même !

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    pascaline (vendredi, 08 février 2013 22:31)

    j'ai bien aimé les photos de Tokyo la nuit : les illuminations et l'étendue de la ville on impressionnantes. par contre je suis d'accord avec vous, l'imitation de notre tur Eiffel ne vaut pas le détour ! bisous du midi et à bientôt de vous lire.

  • #2

    pascaline (vendredi, 08 février 2013 22:37)

    rectificatif : " sont impresionnantes et tour Eiffel"
    J'ai du mal à m'habituer au clavier du portable .....