Teppanyaki à Tokyo: du Wagyu sinon rien

Fausse manip qui a fait disparaître une longue review de plusieurs paragraphes. Sniff. Vraiment.

 

L'expérience dans ce restaurant trouvé un peu par hasard, après avoir cherché et suivi notre intuition, situé au 10ième étage d'une tour de Akihabara, avec ces serveurs et ce cuisinier ne parlant pas un mot d'anglais, ce daïkon (radis japonais) ultra frais et aqueux comme il se doit, cette crème d'ail à tomber de puissance et de longueur, et ces deux morceaux de Wagyu, le nec plus ultra de la viande (le restaurant ne sert que ça), l'équivalent au boeuf de ce qu'est la truffe ou le caviar au reste, cette différence entre le morceau d'Audrey, un wagyu normal, déjà terrible, et celui de Fred, du 5A grade Premium (une selection spéciale de Wagyu), ultra fondant (pas besoin de croquer, vos dents sont quasiment inutiles), au goût moins prononcé que celui qu'il a eu la chance de déguster plusieurs fois en France. Le dessert, où l'on vous emmène dans une autre pièce, le cuisiner, qui prépare les légumes, la viande, flambée rapidement (Teppanyaki : les restaurants où la viande est flambée devant vous), le raffinement de l'atmosphère, la précision des gestes, le niveau de service, le respect du produit, la serviette que l'on vous attache autour du cou, la courbure des serveurs, à la fin, du maître d'hôtel et du cuisinier devant l'ascenseur que nous prenons pour partir, à attendre que les portes de l'ascenseur soient fermées pour se relever (et donc à regarder par terre, inclinés, pendant de longues secondes) - tradition japonaise oblige... tout ça, envolé!

 

Dommage, il y avait plein de détails. Ce sera pour une autre fois. Un peu rageant quand même, car l'expérience, et la qualité des produits, étaient mémorables. Ce n'est pas tout les jours que l'on déguste du Wagyu, et le meilleur possible, au Japon, sachant que celui que l'on peut trouver en France, chez un seul boucher, à Paris, est d'une qualité moindre que celui de l'archipel nippon.

 

Bref, vous l'aurez compris, incontestablement un des moments forts de l'expérience culinaire japonaise, plusieurs crans au dessus des autres, et probablement de celles à venir, restaurant étoilé excepté.

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    christiane (lundi, 31 décembre 2012 10:30)

    j ai faim j ai faim j ai faim
    te dois etre comme un poisson dans l eau gastronome comme tu es
    jean marc doit saliver

  • #2

    François P. (vendredi, 04 janvier 2013 19:49)

    Et question budget, le wagyu ça donne quoi au Japon ? Meilleur marché qu'en France j'imagine... d'ailleurs, de façon générale ça donne quoi niveau budget ? Ça mériterait une rubrique dédiée... Vous en êtes ou ?