Beijing : Canard laqué chez Quantjudé

Le canard laqué chez Quantjudé, il paraît que c'est fameux. Sauf que ce soir, le restaurant était fermé. Nous sommes arrivés à 20h15, un quart d'heure après la fermeture. C'est vrai, nous le savions, les chinois mangent tôt, très tôt. Mais quand même ! Devant la porte du restau, le type à l'entrée est désolé, et nous demande si nous étions venus spécialement ici. Bien sûr mon ami ! Mais impossible de faire quelque chose. Alors nous repartons. Puis il vient nous chercher, après 20 mètres, pour nous dire qu'ils ont un autre restaurant, pas très loin, et que le canard laqué est le même. Allez, il fait froid, nous avons faim, c'est d'accord.

 

Une fois là bas, le décor est moyen. Restaurant de rue classique qui nous inspire peu. Mais nous aimons le côté local. Un type fume dans la cuisine. C'est l'aventure, on est dans le vrai, le restau de monsieur tout le monde à Beijing. Le type de tout-à-l'heure est toujours là, pour nous traduire le menu, car rien n'est en anglais, et personne ne parle la langue de Shakespeare. Il postillone un peu partout. Il restera jusqu'à la fin du repas. On se regarde amusé. Fred prend un canard laqué. Audrey préfère le menu "dégustation", aux 3 plats, disponible uniquement pour 2. Fred explique au monsieur qu'il assiste un critique gastro, et était venu à la base chez Quantjudé pour tester le restau. Du coup, menu dégustation pour 1 pour Audrey, mais avec les quantités de 2 et au prix de 1. Cool. Mais les quantités sont énormes, quand les plats arrivent. Les assiettes sont remplies. Le plat de riz est monstrueux.

 

Le canard laqué arrive lui aussi. Pas mauvais, mais pas incroyable. A cause du restaurant, ou est-ce toujours comme cela. Fred n'en sait rien, il faudra ré-essayer.

 

Alors, vous savez comment ça se mange ?

Un, vous prenez la petite galette fine posée devant vous, avec un peu de sauce spéciale, sucrée et sirupeuse.

Deux, vous y mettez du canard, de l'oignon, et du concombre.

Trois, vous roulez et mangez ça en une ou deux fois.

 

Enfin, la soupe faite avec les restes du canard, qui trempent et flottent dedans, arrive. C'est énorme. Ce n'est pas un bol, il y en a pour 5. L'eau est claire, sans véritable goût, le tofu est fade. Fred n'en prendra pas. Par contre, le canard sera fini.

 

Content de cette expérience, une de plus, mais pas pour la bouffe. Pour l'expérience.

 

 

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