Jour 7: Ranthambhore National Park

Cette halte entre Agra et Jaïpur n'a qu'un seul intérêt : faire un safari pour voir des tigres.

 

Bon, le  parc est un ancien terrain de chasse d'un maharadja et regroupe des léopards, des hyènes, des renards, de nombreuses variétés de cerfs, biches et antilopes, tout comme de nombreuses espèces d'oiseaux, des crocodiles et des singes. Lever à 4h du matin pour Fred, sachant que le safari commence vers 7h30 : c'est en effet tôt le matin que les chances d'apercevoir un tigre sont les plus élevées. L'administration indienne ayant ses raisons que la raison ignore, il est nécessaire que les visiteurs se présentent avant l'ouverture du guichet (5h normalement) pour s'inscrire. Impossible de faire autrement, ils veulent voir la tête des visiteurs avant de délivrer les billets. Comme quoi, il y a pire que l'administration française! Réveil donc en pleine nuit, quelques kilomètres de voiture à parcourir pour arriver devant un guichet qui ouvrira finalement une heure et demi plus tard. Il y a déjà d'autres personnes. Les indiens présents ont froid, peu habitués aux températures "fraîches" de 13°C. Ils étaient tous avec des couvertures! Attente donc interminable le ventre vide, à discuter et s'énerver d'être un peu là pour rien. Enfin, le petit bâtiment ouvre, tout le monde se presse, c'est un peu la foire, et Fred montre sa tête au guichetier avec notre chauffeur et obtient son ticket. Il est 6h30. Audrey, restée à dormir (nous n'avions pas besoin d'être deux), est réveillée précipitamment par Fred. Le guichet ayant ouvert en retard, il faut se presser pour rattraper ce temps bêtement perdu. Nous avalons quand même quelques toasts à l'hôtel (faut pas abuser non plus, on a trois heures de safari devant nous), et rejoignons une des vingt places à ciel ouvert du bus qui nous attend depuis 10min devant l'hôtel. Après une dizaine de kilomètres, nous arrivons à l'entrée du parc. D'autres passagers nous ont rejoints sur le chemin.

 
La ballade a duré plusieurs heures. Il faisait un peu frais, et nous nous sommes vite rendus compte que nous étions des débutants : quand les autres avaient pris des couvertures ou des jumelles, nous, nous étions les mains dans les poches. Nous nous sommes mis à l'arrière, en pensant que nous pourrions profiter d'un angle de vue supplémentaire. En fait, ça n'a servi à rien car quand un animal était proche, le bus s'arrêtait, et tout le monde se rassemblait au même endroit. Dès le début, nous avons eu de la chance. Alors que certains en étaient à leur quatrième safari pour voir un tigre, nous en avons eu un très rapidement. Mais nous ne l'avons malheureusement pas vu (rires!). Trop de voitures devant nous, et notre place au fond ne nous a pas aidé. Nous l'avons quand même vu sur l'écran d'autres passagers un peu plus tard. Nous avons par contre pu apercevoir à peu près la totalité de la faune du parc (léopards exceptés). Des marques sur le sol relevées par notre chauffeur ont fait naître un peu d'espoir, mais peine perdue. Plus de tigres, et pas de léopard. Ce qui était sympa, c'est que la plupart des animaux était souvent à quelques mètres du camion. Nous avons d'ailleurs été étonnés qu'ils ne soient pas effrayés par son bruit (on nous demandait cependant de rester silencieux à ces moments précis). On est loin des safaris africains, la faune est aussi différente, mais nous avons passé un bon moment, retrouvé un peu de nature, loin des klaxons et de la pollution. Par contre, à peine sortis du parc (une grande arche le signale), nous avons immédiatement retrouvé ces désagréments.


La suite de la journée sera de la route jusqu'à notre prochaine destination : JaÏpur.

 

 

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